Technologie | Quanta https://www.quanta.io/fr/ Web Performance Management for Business, Uninterrupted. Mon, 15 Mar 2021 09:43:00 +0000 fr-FR hourly 1 Pourquoi utiliser un CDN est crucial pour votre performance web https://www.quanta.io/fr/blog-fr/transformation/utiliser-un-cdn-est-crucial-pour-votre-performance-web/ Thu, 21 Dec 2017 15:16:34 +0000 https://quanta.io/?p=14677 Chez Quanta, notre première préoccupation est votre performance web. Notre but est de devenir le meilleur co-pilote qui soit pour vous accompagner dans le succès de votre projet. Et c’est pourquoi aujourd’hui, j’ai décidé de vous parler un peu des CDNs. Comme vous le savez certainement, le secret d’un site de e-commerce qui marche, c’est […]

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Chez Quanta, notre première préoccupation est votre performance web. Notre but est de devenir le meilleur co-pilote qui soit pour vous accompagner dans le succès de votre projet. Et c’est pourquoi aujourd’hui, j’ai décidé de vous parler un peu des CDNs.

Comme vous le savez certainement, le secret d’un site de e-commerce qui marche, c’est la vitesse. Speed est ce qui soutient votre expérience utilisateur, les bons résultats de vos temps de chargement, et, par extrapolation, ce qui affecte grandement votre chiffre d’affaire.

Et c’est précisément pourquoi utiliser un CDN devrait faire partie des flèches dans votre carquois d’optimisations.

Qu’est-ce qu’un CDN ?

Un CDN, ou Content Delivery Network, est un réseau de serveur qui s’étend sur tout le globe.

Ces serveurs, appelés CDN Nodes, ou Edge nodes, mettent en cache tout le contenu statique de votre site. Et quand je dis contenu statique, je parle bien sûr de ce que les utilisateurs passent le plus clair de leur temps à attendre : les images, le CSS, les fichiers JavaScript, …etc.

Crédit illustration: Gtmetrix

En d’autres termes, les Edge nodes stockent le contenu de votre site dans plusieurs endroits, et le node le plus près géographiquement de votre utilisateur est le node qui lui livrera le contenu de votre site.

Par exemple, au lieu d’attendre du contenu hébergé sur un serveur aux US, un utilisateur en Espagne pourra avoir accès à votre contenu stocké sur un node en Italie. Tout cela réduisant drastiquement la latence dans l’obtention des datas.

Pourquoi un CDN est-il le meilleur allié de votre performance web ?

Il y a trois raisons principales qui font qu’il est fortement recommandé d’utiliser un CDN lorsque votre but est d’améliorer la vitesse, l’UX, et la stabilité de votre plateforme. Et ce sont les suivantes :

  • Utiliser un CDN réduit le risque de latence

Comme je l’ai dit plus haut, un CDN stocke le contenu statique de votre site dans des Edge nodes, et distribue votre contenu par le biais du node le plus proche géographiquement de votre utilisateur final.

Le premier impact d’un CDN sur votre vitesse globale est donc que vos utilisateurs n’ont plus à attendre la réponse du serveur principal, mais peuvent l’obtenir dans l’instant. Si votre site est hébergé dans un pays (ou même continent) différent de votre utilisateur, les temps de chargement peuvent être grandement impactés par une latence inhérente à la distance physique.

Crédit illustration : Incapsula

Ainsi, un CDN améliore votre vitesse et votre expérience utilisateur.

  • Utiliser un CDN réduit le risque de crash

Le second gros avantage de l’utilisation d’un CDN réside dans sa capacité à réduire le risque d’indisponibilité du site du fait d’un pic de trafic.

Comme nous l’avons dit à de nombreuses reprises, si la vitesse est la clef de votre performance web, la stabilité joue également un grand rôle dans le succès de votre site. Il n’y a donc rien de pire pour votre chiffre d’affaire qu’un pic de trafic imprévu causant le crash de votre site.

En permettant à vos utilisateurs d’accéder à votre contenu par le biais du Edge node le plus proche d’eux, vous réduirez le risque de surcharge en répartissant la bande passante entre plusieurs serveurs, plutôt que de voir votre serveur principal supporter tout le poids du trafic.

  • Utiliser un CDN améliore la sécurité

Le troisième avantage d’un CDN est son impact sur la sécurité de votre site.

Face à un nombre toujours croissant d’attaques DDoS, les sites internet doivent se tenir prêt et améliorer leur sécurité. Un CDN, en cela qu’il est situé à l’extérieur de votre architecture réseau, agira comme un bouclier pour votre serveur principal.

De plus, comme votre contenu statique est dupliqué au sein de votre CDN, si un Edge node venait à tomber, le reste du réseau pourrait alors lui suppléer et garantir l’accès à votre contenu pour tous les utilisateurs, même si dans ce cas, de la latence pourrait intervenir.

Un CDN peut donc devenir la première ligne de défense de votre architecture réseau.

Conclusion

Un CDN est véritablement une optimisation de niveau supérieur pour votre site. Il va grandement augmenter la vitesse de votre site, particulièrement si vous avez une base d’utilisateurs à l’international, et donc, améliorer vos temps de chargement, votre UX, et votre chiffre d’affaire.

Cependant, vous n’avez pas besoin de vous précipiter dessus pour l’implémenter dans votre architecture. C’est une option dans le cas où vous souhaiteriez repousser les limites de votre performance web.

Si vous êtes curieux de savoir si un CDN pourrait être pertinent pour votre site, sachez que vous pouvez analyser avec précision le temps d’exécution et la vitesse de toutes vos requêtes, dans la vue Waterfall de vos Web Scénarios, dans l’outil QUANTA.

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What’s Up Quanta #14 – Phase 2 de la refonte de l’Alerting ! https://www.quanta.io/fr/blog-fr/actualites/whats-up-quanta-14-phase-2-de-la-refonte-de-lalerting/ Wed, 06 Dec 2017 15:55:58 +0000 https://quanta.io/?p=14517 Je vous l’annonçais dans le What’s Up Quanta #11… Et la Phase 2 de la refonte du système d’alerting est enfin arrivée ! Pourquoi améliorer le système d’alerting de l’outil Quanta, me direz-vous ? Tout simplement pour vous permettre de réagir avec toujours plus de rapidité et de précision aux changements dans la performance web […]

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Je vous l’annonçais dans le What’s Up Quanta #11… Et la Phase 2 de la refonte du système d’alerting est enfin arrivée !

Pourquoi améliorer le système d’alerting de l’outil Quanta, me direz-vous ? Tout simplement pour vous permettre de réagir avec toujours plus de rapidité et de précision aux changements dans la performance web de votre site.

Comme nous le répétons souvent, sans information précise, immédiate, et commune à toutes vos équipes, votre site risque de voir son taux de conversion fortement impacté. Et cette information, base de toutes les stratégies d’optimisation, se doit d’avoir un système d’alerting efficace et au plus près de vos préoccupations.

Ainsi donc, pour découvrir ce que vous réserve cette Phase 2, … Suivez le guide !

De nouveaux paramètres : le temps d’exécution des websc et les seuils d’alertes

Jusqu’à aujourd’hui, le système d’alerting de QUANTA vous permettait d’être averti en cas d’incident sur votre site. Par exemple, dans le cas classique d’un site subissant un downtime, c’est à dire, d’une site indisponible.

Désormais, la nouvelle fonctionnalité d’alerte sur le temps d’exécution des scénarios web, et le paramétrage des seuils des-dites alertes pousse le concept encore plus loin.

Cette nouvelle fonctionnalité vous permet tout d’abord d’être avertis lorsque le temps d’exécution de vos scénarios web dépasse une limite. Vous pouvez configurer cette limite pour comparer le temps d’exécution par rapport à un seuil fixe ou par rapport à la moyenne sur une période de temps donnée (les 2 dernières heures, le dernier jour ou là dernière semaine).

Détail des paramètres avancés – Alerting sur le temps d’exécution des websc et les seuils d’alerte

En parallèle de cela, nous avons ajouté la possibilité de configurer la sensibilité des alertes. Vous pourrez désormais choisir :

  • à partir de combien d’échecs du scénario vous souhaitez recevoir une alerte (ex : je reçois une alerte lorsque l’incident est survenu plus de 15 fois en 25 minutes),
  • et à partir de combien de temps une alerte doit être clôturée après la résolution de l’incident (ex : je ne reçois plus d’alerte lorsque le scénario s’est effectué 20 fois sans incidents).

Cette nouvelle fonctionnalité vous permettra ainsi de mobiliser vos équipes sur tous les incidents qui pourraient affecter votre performance web, et non plus seulement sur les plus impressionnants.

Plus de précision d’analyse : le planning d’alertes

L’outil d’analyse et de monitoring QUANTA est le co-pilote de votre performance web. Mais pour fonctionner de manière optimale, il doit pouvoir se reposer sur des données précises. Or si ces données venaient à être polluées, vous pourriez vous retrouver sous une avalanche de messages d’alerte inutilement alarmants.

C’est pour cela que nous avons créé cette fonctionnalité qui vous permet de désactiver certaines alertes, à certains moments de la journée. Cela peut être utile, par exemple pour désactiver les alertes pendant vos plages de maintenance.

Détail des paramètres avancés – Planning d’alerte

Cette fonctionnalité, disponible en bêta seulement, est accessible depuis la fenêtre de paramétrage des alertes sur le temps d’exécution des scénarios web.

Si vous souhaitez en bénéficier, je vous invite donc à nous contacter pour en bénéficier.

Plus de sérénité : les plannings de notifications utilisateur

Autre fonctionnalité de cette Phase 2, vous pouvez désormais choisir de ne plus recevoir de messages d’alertes durant certaines périodes de la journée. Cela vous permettra par exemple de ne plus recevoir d’alertes le week-end, ou la nuit.

Détail des paramètres avancés – Planning des notifications utilisateur

Cependant, pas de panique ! Vous recevrez désormais un email récapitulatif des alertes que vous pourriez avoir manqué, afin de rester informé à tout moment de tout de ce qu’il s’est passé sur votre site.

Comme pour la précédente, cette fonctionnalité est disponible en bêta, et je vous invite à nous contacter si vous souhaitez en bénéficier.

Et voilà ! Nous sommes arrivés à la fin de ce batch de nouvelles fonctionnalités pour l’Alerting de l’outil QUANTA ! Comme d’habitude, nous sommes à votre disposition si vous souhaitez en savoir plus, et nous sommes toujours très intéressés par vos retours !

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Comment HTTP/2 va booster votre Performance Web ! https://www.quanta.io/fr/blog-fr/guide-pratique/http2-va-booster-votre-performance-web/ Tue, 28 Nov 2017 02:48:10 +0000 https://quanta.io/?p=14381 Ceux d’entre vous qui sont de fréquents lecteurs de notre blog savent que nous sommes toujours à l’affût des nouvelles innovations technologiques qui peuvent améliorer la gestion de la Performance Web pour nos clients e-commerçants. Et c’est pourquoi aujourd’hui, j’ai choisi de parler un peu du nouveau protocole HTTP/2. HTTP/2 est une version nouvelle et […]

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Ceux d’entre vous qui sont de fréquents lecteurs de notre blog savent que nous sommes toujours à l’affût des nouvelles innovations technologiques qui peuvent améliorer la gestion de la Performance Web pour nos clients e-commerçants. Et c’est pourquoi aujourd’hui, j’ai choisi de parler un peu du nouveau protocole HTTP/2.

HTTP/2 est une version nouvelle et corrigée du protocole HTTP/1.1, et basée sur les innovations apportées par le projet SPDY. Les nombreux changements entre les versions 1.1 et 2 du protocole HTTP méritent vraiment d’être expliquées, et c’est ce que je vais faire ici, d’un point de vue purement Performance Web. En effet, HTTP/2 dispose également de nouvelles mesures de sécurité (notamment dues au contrecoup de l’attaque CRIME de 2012), mais ces spécificités ne seront pas abordées dans cet article.

HTTP/1.1, SPDY : La genèse de HTTP/2

Tout d’abord, rendons à César ce qui est à César : HTTP/1.1 a été créé il y a plus de 15 ans, et Internet a énormément changé depuis. Donc, quand on parle des insuffisances de HTTP/1.1, il faut garder cela à l’esprit.

Mais, même en considérant le contexte, HTTP/1.1 a vécu son temps. Pourquoi ? Tout simplement parce que HTTP/1.1 est bien trop gourmand en ressources.

Ce protocole fonctionne essentiellement en n’autorisant qu’une seule requête par connexion TCP. Au tout début, cette règle a été instaurée pour mieux contrôler la congestion créée par une grande quantité de requêtes.

En raison de la complexité croissante des pages web, les navigateurs ont tenté de contourner cette règle en utilisant jusqu’à 8 connexions TCP pour émettre des requêtes en parallèle. Mais non seulement cette technique est gourmande en ressources (en raison de la contrainte qu’elle impose au réseau, et donc au client et au serveur), mais elle n’est pas optimale (les connexions TCP finissent par « être en compétition » pour la bande passante, puisse qu’aucune hiérarchie n’existe entre elles).

Par ailleurs, certains ont essayé d’utiliser le pipelining HTTP (en utilisant une connexion TCP pour envoyer plusieurs requêtes) pour contourner la règle de base de HTTP/1.1. Mais, ce faisant, ils prenaient le risque de perdre des paquets si le premier en ligne devait être perdu (phénomène appelé Head of Line blocking).

Fonctionnement d’une requête classique HTTP, d’un pipelining, et d’un Head of Blocking, par Jeffrey Bosboom

L’effet négatif de HTTP/1.1 sur la performance web a finis par être jugé préjudiciable.

Ainsi, en 2009, le projet SPDY a été lancé, pour tenter de remédier aux insuffisances de HTTP/1.1. SPDY était un projet Google, qui visait à réduire les temps de chargement des pages, en implémentant le multiplexage (possibilité d’autoriser l’envoie de plusieurs demandes et réponses en même temps) et la priorisation des requêtes HTTP. Cette expérience de Google a progressivement gagné la reconnaissance des professionnels, et est largement utilisée de nos jours, même si les utilisateurs ne s’en rendent généralement pas compte. SPDY a donc été choisi pour servir de base à la première ébauche de HTTP/2.

Ce que HTTP/2 va apporter à la question de la performance web

Comme je le disais plus haut, HTTP/2 est très différent de HTTP/1.1. Il est donc temps de jeter un coup d’oeil aux innovations dédiées à la performance web qu’il apporte.

HTTP/2 EST BINAIRE.

Contrairement au HTTP/1.1 qui est textuel, HTTP/2 est binaire, et repose donc sur des champs de texte de taille fixe. Cela rend le travail de transfert et d’analyse sur les données beaucoup plus efficace, orienté pour le langage machine, et donc … plus rapide. Étant binaire, HTTP/2 est également moins sujet aux erreurs, ce qui peut définitivement améliorer les performances.

HTTP/2 EST COMPLÈTEMENT MULTIPLEXE ET N’UTILISE QU’UNE CONNEXION TCP.

Sur ce point, on peut vraiment voir l’influence du projet SPDY. Comme je l’ai déjà dit, au début, la règle de connexion TCP unique a été implémentée afin de réduire la congestion. Mais en raison de la complexité croissante des pages web, les navigateurs se sont mis à « tricher », perdant ainsi la philosophie derrière la règle. HTTP/2 réintroduit cette règle mais règle les problèmes de HTTP/1 :

  • Plusieurs requêtes et fichiers peuvent être transférés en même temps.

Diagramme du Multiplexage

  • Le traitement des paquets ne peut plus être bloquer si le premier paquet de la file est perdu, du fait de la disparition du systême de chaine de paquets.
  • Des morceaux de message peuvent désormais être utilisés par un autre message de manière à mutualiser le travail de requêtes.
  • La compétition entre les connexions TCP n’existe plus. Le client priorise les flux de requêtes qu’il fait, et se contente d’ajouter les nouvelles requêtes aux flux éxistants selon leur ordre d’importance (typiquement, les requêtes HTML et CSS seront classées dans un flux PRIORITY)

Le multiplexage et la connexion TCP unique permettent à un client d’utiliser une seule connexion pour toutes ses requêtes, et de fait, d’améliorer les temps de chargement et de réponse, et la vitesse générale. La vitesse étant un facteur clef de la performance web, son amélioration ne peut qu’être bénéfique pour l’expérience utilisateur.

HTTP/2 PERMET LE SERVER PUSH.

Cela permet à un serveur d’anticiper les besoins d’un utilisateur, en lui présentant des contenus susceptibles de l’intéresser, avant même qu’il n’y pense. Plus précisément, il permet au serveur de proposer en cache tous les éléments JavaScript, images et CSS associés à une requête HTML, dès que cette requête HTML est formulée par un navigateur.

Illustration du principe du Server Push, par David Attard

Conclusion

HTTP/2 va certainement amener la performance web des sites à un nouveau niveau. Et cela ne peut être qu’un bon point pour les sites de e-commerce qui sont de plus en plus l’objet de l’exigence des internautes. Mais seul le temps sera en mesure de dire s’il peut résister à l’évolution toujours plus rapide d’Internet et de ses usages.

Si vous souhaitez en savoir plus sur les spécificités de HTTP/2, je vous recommande de jeter un oeil sur le GitHub dédié, qui a été la source principale d’information pour cet article.

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What’s Up Quanta #13 – Une avalanche de nouveautés pour le monitoring front-end ! https://www.quanta.io/fr/blog-fr/actualites/whats-quanta-13-une-avalanche-de-nouveaute-pour-le-monitoring-front-end/ Thu, 02 Nov 2017 12:03:51 +0000 https://quanta.io/?p=14185 Les équipes de Quanta ne se reposent jamais quand il s’agit de repousser toujours plus loin les frontières de la performance web ! Et quoi de mieux pour être efficace dans sa stratégie que de personnaliser les outils nécessaires à son élaboration ? Car nous le disons, et le répétons : pour améliorer la performance […]

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Les équipes de Quanta ne se reposent jamais quand il s’agit de repousser toujours plus loin les frontières de la performance web !

Et quoi de mieux pour être efficace dans sa stratégie que de personnaliser les outils nécessaires à son élaboration ? Car nous le disons, et le répétons : pour améliorer la performance web d’un site, il est important de connaître le profil et le comportement de ses utilisateurs.

C’est donc avec cette idée en tête que la Tech Team Quanta a souhaité affiner les outils d’analyse de Quanta. Ils vous permettront ainsi :

  • De toujours plus personnaliser Quanta en fonction de vos besoins,
  • D’affiner votre stratégie grâce à de nouveaux indicateurs.

Et pour ce premier batch de nouvelles fonctionnalités, nous nous sommes concentrés sur le monitoring du front-end.

Nouvelles options pour le front-end

Dans la fenêtre de paramétrage de vos scénarios web, « Scenario edition », de nouvelles options sont mises à votre disposition pour le monitoring du front-end.

Vue des nouvelles options dans la configuration avancée pour les scénarios web

Grâce à ces nouvelles options, vous pourrez désormais :

    1. Choisir le navigateur utilisé</strong

Comme annoncé précédemment, nous avons pris la décision de changer le navigateur par défaut pour les mesures dans l’outil Quanta. Google Chrome étant utilisé par 63,98% des internautes, au 1er septembre 2017, nous avons considéré qu’il était plus représentatif des profils des utilisateurs. Cependant, l’option Firefox reste toujours disponible, dans le menu déroulant « Browser » ! Le choix du navigateur vous permet ainsi de comparer les mesures entre Firefox et Google Chrome, et de choisir le navigateur que vos utilisateurs utilisent le plus.

    1. Choisir la région de mesure

Vous avez désormais la possibilité de choisir depuis quelle région du monde vous souhaitez effectuer les mesures, grâce à l’option « Polling region ». Cela vous permet par exemple d’effectuer les mesures au plus proche de vos utilisateurs, ou de tester l’efficacité de votre CDN.

    1. Simuler un appareil mobile

Afin de mesurer plus précisément le temps de chargement de vos pages sur téléphone ou tablette, vous pouvez désormais simuler un appareil mobile, avec l’option « Simulate device ». À noter que l’émulation est faite en utilisant le simulateur du navigateur (qui fonctionne en remplaçant le User-Agent et la taille de l’écran); les performances matérielles des mobiles ne sont donc pas prises en compte. De plus, vous pouvez également choisir l’orientation (portrait ou paysage) pour les mobiles simulés.

    1. Limiter la bande passante

Afin de vous permettre de simuler le comportement d’un utilisateur mobile de manière plus précise, nous avons ajouté une option permettant de limiter la bande passante lors de l’exécution des Scénarios Web. Cette option (« Bandwith limit ») est disponible dans la configuration avancée du scénario, et vous permet de simuler différents types de connections. Ce paramètre est pris en compte à la fois pour nos sondes back-end et pour nos sondes front-end.

Détail de l’option de limitation de bande passante dans la configuration avancée des scénarios web

Nouvelles métriques front-end

Nous avons ajouté plusieurs métriques aux mesures front-end, que vous pourrez désormais retrouver sur la page waterfall. Afin de vous aider à exploiter au mieux ces nouvelles métriques, nous y avons associé un système de grade, qui vous permettra de vous positionner par rapport au reste du marché.

Vue waterfall du Speed Index et des étapes du chargement de la page

En plus de toutes les fonctionnalités déjà disponible, vous pourrez désormais exploiter :

    1. Le Speed Index

Le Speed Index est un indicateur crucial dans la prise en compte des problématiques de performance web.

Cet indicateur met en lumière le rythme de chargement pour l’affichage des différents éléments d’une page.

En d’autre termes, si l’on prend 2 pages avec le même nombre d’éléments, et des Start Render Time et temps de chargement complet identiques, le Speed Index va permettre de définir quelle page est la plus performante, selon que 80% des éléments seront chargés dans les 1sec sur la première page, et seulement 20% en 1sec pour la seconde.

Le Speed Indec s’exprime via un score global : plus le score est bas, plus la page s’est affichée rapidement.

    1. Les différentes étapes du chargement de la page

Vous pouviez déjà observer le temps de chargement complet et le temps de chargement du DOM, mais nous avons désormais mis plus en avant le temps avant la réception du premier octet (TTFB), et ajouté le temps avant le premier affichage (moment à partir duquel l’utilisateur n’est plus face à une page blanche).</>

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What’s Up Quanta #12 – La nouvelle integration Artifakt est là ! https://www.quanta.io/fr/blog-fr/actualites/whats-quanta-12-nouvelle-integration-artifakt-est-la/ Mon, 02 Oct 2017 15:23:41 +0000 https://quanta.io/?p=14149 Nous sommes très heureux de vous annoncer que vous pouvez désormais intégrer l’app QUANTA directement dans votre site de e-commerce basé sur le fonctionnement cloud d’Artifakt. Pourquoi créer un plugin pour Artifakt ? Les architectures modernes reposent de plus en plus sur le cloud afin : de bénéficier de plus de souplesse dans la création […]

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Nous sommes très heureux de vous annoncer que vous pouvez désormais intégrer l’app QUANTA directement dans votre site de e-commerce basé sur le fonctionnement cloud d’Artifakt.

Pourquoi créer un plugin pour Artifakt ?

Les architectures modernes reposent de plus en plus sur le cloud afin :

  • de bénéficier de plus de souplesse dans la création et le fonctionnement
  • et d’optimiser les coûts.

Mais cette souplesse s’accompagne bien souvent d’une complexité nouvelle quand il s’agit de déployer et administrer ces infrastructures cloud qui sont très différentes d’une architecture statique.

Et c’est là où l’expertise Artifakt intervient. 🙂 Artifakt permet de déployer et d’optimiser facilement des applications dans le cloud, et s’occupe automatiquement de gérer la configuration. La plateforme permet également d’ajuster le nombre d’instances en fonction du trafic reçu et de la charge engendrée.

L’app QUANTA, de son côté, permet de suivre en temps réel la performance web de votre site e-commerce, et de vous alerter en cas de soucis (indisponibilité ou ralentissement, par exemple).

En partant de ces caractéristiques, nous avons constaté une réelle synergie, et une vraie valeur ajoutée complémentaire entre nos outils. C’est donc tout naturellement que nous avons choisi de construire une intégration.

Comment ça marche ?

Cette intégration est disponible sous la forme d’un plugin Artifakt et vous permettra :

  • De déployer automatiquement les agents QUANTA et le module PHP sur vos instances gérées par Artifakt.
  • De visualiser dans QUANTA les déploiements réalisés par Artifakt, via notre système d’événements.

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Google AMP, quand le web devient instantané https://www.quanta.io/fr/blog-fr/telephone-mobile/google-amp-quand-le-web-devient-instantane/ Wed, 30 Aug 2017 09:27:41 +0000 https://quanta.io/?p=12717 AMP. Ou « Accelerated Mobile Page ». Derrière cet acronyme un peu barbare qui est sur toutes les lèvres se cache une petite révolution dans l’univers du web. Il s’agit en fait de la dernière innovation de Google en matière d’optimisation du contenu digital. Decryptage. 😉 AMP, ou le principe d’offrir du contenu ultra-rapide sur le web […]

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AMP. Ou « Accelerated Mobile Page ». Derrière cet acronyme un peu barbare qui est sur toutes les lèvres se cache une petite révolution dans l’univers du web. Il s’agit en fait de la dernière innovation de Google en matière d’optimisation du contenu digital.

Decryptage. 😉

AMP, ou le principe d’offrir du contenu ultra-rapide sur le web mobile

Comme moi, vous avez dû connaître la frustration de ne pouvoir charger un contenu depuis votre mobile, alors que vous vouliez accéder à une information toute simple.

Dans ce genre de cas, comme tout le monde, vous quittez le site pour aller chercher le même contenu ailleurs. Et vous n’êtes pas seuls dans ce cas ! La plupart des internautes réagissent négativement face aux lenteurs et plébiscitent les expériences les plus rapides. Ce comportement utilisateur a pour conséquence un bien meilleur taux d’engagement des utilisateurs, et un meilleur référencement pour les sites qui auront misé sur la Web Performance.

Et c’est dans ce contexte de quête d’instantanéité, que le projet open-source AMP est lancé en 2016, par Google. Ce projet a d’ailleurs bien grandi depuis puisqu’il représente désormais une communauté de plus de 160 contributeurs au travers du monde.

Plus concrètement, AMP décrit un format permettant de créer une page qui va s’afficher plus rapidement sur les terminaux mobiles. Nous parlons ici d’un temps médian perçu par les utilisateurs de moins d’1 seconde.

Techniquement, les pages AMP sont finalement justes des pages web “normales”, en HTML, et donc compatibles avec l’ensemble des navigateurs web. Elles sont néanmoins fine-tunées pour être très légères dans leur chargement sur mobile. Et c’est là où ce projet devient intéressant pour Quanta, car Google touche directement à la question de la Web Performance sur mobile.

Le fonctionnement de Google AMP

AMP répond à plusieurs problématiques pour la rapidité d’affichage du contenu.

  • Chargement instantané (originellement Instant rendering)

Il y a dans AMP la possibilité d’effectuer du pré-chargement des liens que l’utilisateur serait à même de cliquer, de sorte que lorsqu’il clique, le contenu s’affiche immédiatement comme s’il était déjà totalement en cache (en fait c’est un peu le même principe que le cache d’ailleurs, sauf qu’on le construit avant même d’accéder au contenu pour la première fois).

Pour ne pas trop surcharger le CPU et la bande passante nécessaire pour charger des contenus que l’utilisateur n’irait finalement pas voir, le système AMP va se contenter de pré-charger le haut de la page de destination uniquement et quand l’utilisateur accède réellement au contenu le reste de la page est chargée pendant qu’il prend connaissance du haut de la page.

  • Non-modification de la mise en page pendant le chargement des éléments

Dans AMP, la taille de chaque élément est fixée dans le code HTML, ce qui permet d’éviter les “surprises” en cours de chargement. Une fois que le texte est affiché, il ne bougera plus tant que l’utilisateur n’interagit pas avec la page, s’assurant ainsi que la lecture ne soit pas perturbée.

Bien entendu, ce principe ne vaut pas que pour le texte classique. 😉 Si vous avez des vidéos et plein de trucs funky avec des “call to action” à afficher entre les paragraphes de votre texte, AMP peut se révéler une aide précieuse grâce au système des placeholders.

Grâce aux placeholders, vous pouvez ainsi afficher des bannières de pubs, des vidéos, ou n’importe quel autre élément venu d’extensions diverses, mais la taille de chaque élément sera pré-définie dans la page avec une zone pré-établie (typiquement un carré gris).

Un exemple simple serait celui d’une vidéo Youtube. Sur la page AMP, un rectangle prédéfini va s’afficher dans un premier temps, puis se remplir avec le preview d’une vidéo YouTube pendant que l’utilisateur est tranquillement en train de lire l’article.

Cerise sur le gâteau, ce système de placeholders pour les éléments d’une page AMP fait que le problème (récurrent) des pages qui se décalent au fur et à mesure du chargement des éléments n’existe plus. Plus besoin donc de “scroller” pour retrouver la ligne sur laquelle on était, comme si on reprenait la lecture d’un livre en étant dérangé toutes les 3 secondes !

  • Les polices de caractères

Il y a dans le web une certaine lourdeur technique dans le chargement des fonts (ou polices de caractères) qui pour la plupart des pages se chargent très tard dans le déroulement du téléchargement de la page. Généralement, les polices de caractères vont être chargées après tout contenu pouvant éventuellement faire appel à une font, soit après l’ensemble des javascripts. Avec AMP, l’ordre de chargement est optimisé, et la ou les fonts vont pouvoir se charger dès le début en parallèle du reste ce qui fini par rendre l’affichage final beaucoup plus rapide.

  • Analytics et vitesse enfin réunis

Avec AMP, l’usage des tags est limité de sorte d’éviter d’avoir plusieurs dizaines de tags pouvant potentiellement bloquer la page.

Chez Quanta, nous constatons que certains e-commerçants gardent fréquemment des tags dont ils ne se servent plus, ce qui ne fait que ralentir leurs utilisateurs. Et chacun de ces ralentissement amène un impact négatif sur leur taux de conversion.

Dans AMP, le sujet a été donc pris au sérieux pour éviter au maximum ces chargements intempestifs. Les tags peuvent être appelés mais seulement via une interface unique qui ne peut pas ralentir la page (asynchrone). Pour la plupart des “tag vendors”, l’implémentation du système de Google est assez simple. Maintenant, si vous utilisez des tags un peu plus “exotiques”, il sera toujours possible d’y faire appel moyennant un peu d’adaptation technique pour les utiliser avec AMP.

Toutes ces spécificités du système AMP ne sortent bien sûr pas de nulle part. Ce sont le résultat de nombreuses recherches et choix finalement très malins issus de discussions entre “perf-gurus” qui en avaient certainement assez qu’Internet soit toujours aussi lent, et ce, malgré les avancées technologiques.

Une innovation et…une controverse

Google AMP a pour but ultime une rapidité jusqu’ici inégalée sur mobile, soit un chargement qui parait désormais “instantané”. Cela semble donc une arme de web performance parfaite.

Cependant, comme toute nouveauté technique, Google AMP ne vient pas sans controverse.

Tout d’abord, il est à noté que ce nouveau format a été lancé sans l’aval du consortium W3C, qui, comme chacun le sait, est chargé de régir internet de façon ouverte et indépendante, à la manière d’un conseil des sages. Ce respect tacite du rôle du W3C sur le net permet bien souvent aux nouveaux formats qui peuvent apparaître de devenir des standards techniques, et donc, d’être largement diffusés. En bypassant W3C, Google prend donc le risque que le format AMP ne perdure pas longtemps.

Par ailleurs, une autre critique récurrente faite par de nombreux fins analystes du web (je vous conseille notamment les articles de Numérama, The Register, et CSS-Tricks sur le sujet) concerne la nature profonde du projet AMP.

Comme je l’ai expliqué dans cet article, le concept d’AMP vise à adapter le contenu à des spécifications techniques qui, à leur tour, servent la Web Performance. La crainte de nombreux auteurs est qu’à terme, dans l’espoir de voir leur référencement dans Google maintenu et leur attractivité auprès des utilisateurs toujours bonne, les créateurs de contenus digitaux finissent par appauvrir leurs productions pour coller aux recommandations techniques de Google.

Peur certainement justifiée, mais au regard des bénéfices en terme de Web Performance, chez Quanta, nous partons du principe que, comme toujours : « The truth lies somewhere in the middle.« .

Et vous, que pensez-vous de Google AMP ? L’utilisez-vous pour votre site ? N’hésitez pas à nous laisser des commentaires !

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What’s Up Quanta #11 – Un nouveau système d’alerting et le profiler OroCommerce ! https://www.quanta.io/fr/blog-fr/actualites/whats-quanta-11-un-nouveau-systeme-dalerting-et-le-profiler-orocommerce/ Tue, 04 Jul 2017 10:14:25 +0000 https://quanta.io/?p=11529 Cela faisait un petit moment que je ne vous avais pas donné de nouvelles de tout ce qui a changé dans l’app Quanta, eh bien voilà un article qui va réparer cela ! Toute l’équipe de Quanta a travaillé d’arrache pieds pour vous proposer de nouvelles fonctionnalités. Il était donc temps de vous en parler. […]

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Cela faisait un petit moment que je ne vous avais pas donné de nouvelles de tout ce qui a changé dans l’app Quanta, eh bien voilà un article qui va réparer cela !

Toute l’équipe de Quanta a travaillé d’arrache pieds pour vous proposer de nouvelles fonctionnalités. Il était donc temps de vous en parler. 😉 Petit tour d’horizon, donc, des nouveautés sur le système d’alerting et sur le dernier profiler en date, celui pour OroCommerce.

LE NOUVEAU SYSTÈME D’ALERTING

Comme certains d’entre vous l’ont peut être déjà remarqué dans l’app, nous avons lancé un gros chantier de refonte du système d’alerting de QUANTA, pour le rendre toujours plus personnalisable et intuitif.

La première phase de ce travail vient de se terminer et concernait principalement la partie « configuration de l’alerting » pour rendre cet outil crucial plus sympa à utiliser.

Nous avons donc construit une nouvelle page spécialement dédiée au sujet, et sobrement appelée « Alerting ».

Cet onglet de l’app vous permet désormais de :

  • configurer vos alertes grâce au formulaire simplifié de souscription,
  • gérer vos (très !) nombreuses alertes plus facilement,
  • ainsi qu’inscrire vos collaborateurs aux alertes, lorsque vous êtes en mode « administrateur ».

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Nouvel onglet « Alerting » dans QUANTA

Bien entendu, toutes ces possibilités d’action sont également valable pour les Daily & Weekly Digests.

Tout ce travail de personnalisation du tableau de bord de l’alerting s’est accompagné d’une refonte totale du système pour le rendre plus évolutif, ce qui nous permettra à l’avenir d’implémenter de nouvelles fonctionnalités plus facilement.

Ce travail ne s’est bien sûr pas fait au hasard. Cette refonte était nécessaire pour préparer la “Phase 2” du projet, qui vous promet quelques surprises. Nous sommes en effet en train de travailler sur de toutes nouvelles fonctionnalités qui devraient sortir dans les semaines à venir :

  • La configuration de seuils d’alertes personnalisés,
  • Et la possibilité de désormais être avertis lorsqu’un web scénario dépasse un certain seuil de temps de chargement (contre une alerte seulement en cas d’erreur du scénario, actuellement).

Nous espérons donc que ces nouvelles fonctionnalités vous plairont, et surtout, n’hésitez pas à nous faire remonter vos remarques. 😉

LE SEUL ET UNIQUE PROFILER OROCOMMERCE

Pour ceux qui suivent avec attention les avancées technologiques dans le domaine du e-commerce, vous avez déjà dû entendre parler d’OroCommerce, le nouveau CMS édité par Oro, à destination du BtoB.

Et pour ceux qui en plus suivent les actualités Quanta, vous avez dû apprendre que nous avons sorti le tout premier profiler OroCommerce, visant à monitorer les performances de cette toute nouvelle plateforme qui monte.

Sur le modèle de nos profilers Magento 1 et Magento 2, qui ont déjà largement fait leurs preuves, nos utilisateurs disposent désormais du même niveau d’analyse sur OroCommerce.

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Analyse de la performance générale d’un site OroCommerce dans l’outil QUANTA

Ce nouveau profiler permet d’avoir un niveau de détails supplémentaire sur tous les sites de e-commerce tournant sous OroCommerce. Il permet d’identifier précisément les blocs de code impactant le plus la performance d’OroCommerce et de suivre l’évolution des temps d’exécution de l’application en direct.

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Analyse détaillée des différents temps de chargement d’un site OroCommerce dans l’outil QUANTA

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Analyse détaillée des blocs d’un site OroCommerce dans l’outil QUANTA

Ce nouveau profiler est actuellement en bêta. Pour en bénéficier, envoyez un mail au support et nous serons ravis de vous y donner accès. 🙂

Voilà pour ce What’s Up Quanta #11 !

À bientôt pour d’autres news sur les nouvelles fonctionnalités de l’app QUANTA, et n’hésitez pas à nous contacter pour des demandes spécifiques. Nous sommes toujours preneurs de bonnes idées pour faire évoluer l’app et vous offrir toujours plus de web performance !

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Quel est le meilleur CMS pour la performance web des sites e-commerce ? – Edition 2017 https://www.quanta.io/fr/blog-fr/etudes-de-cas/meilleur-cms-pour-la-performance-web-des-sites-e-commerce-edition-2017/ Tue, 20 Jun 2017 14:13:59 +0000 https://quanta.io/?p=11433 INTRODUCTION Le moment est venu pour nous de publier l’édition 2017 de notre étude « Quelle est la meilleure plateforme e-commerce pour la performance web? » ! Pour ceux d’entre vous qui n’étaient pas là lors de la publication du blog post de l’année dernière sur la performance web, intitulé «What is the Best E-Commerce Platform for […]

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INTRODUCTION

Le moment est venu pour nous de publier l’édition 2017 de notre étude « Quelle est la meilleure plateforme e-commerce pour la performance web? » !

Pour ceux d’entre vous qui n’étaient pas là lors de la publication du blog post de l’année dernière sur la performance web, intitulé «What is the Best E-Commerce Platform for Web Performance?, laissez moi vous faire un petit rappel. 😉

Pourquoi la performance web est un enjeu majeur pour les entreprises de e-commerce ?

Eh bien, le calcul est en fait assez vite fait. 😉

« Le temps, c’est de l’argent », comme dit le proverbe. Donc, dans un domaine toujours en croissance, comme l’est le e-commerce qui représente déjà un chiffre d’affaires mondial de 1 915 milliards de dollars en 2016 (et qui pourrait augmenter de 20% chaque année dans un avenir proche), le temps est vraiment essentiel.

Et dans le monde du e-commerce, quel est le pire ennemi de la vitesse (et donc des revenus) ? Une mauvaise performance web.

C’est pourquoi il est facile d’imaginer pourquoi la plupart des entreprises, conscientes de l’importance du e-commerce et fortement investies sur le terrain, souhaitent tirer le meilleur parti de leur CMS et atteindre un haut niveau de performance et d’expérience utilisateur.

Tout simplement parce que dans leur esprit, si un e-store est lent, alors le client ne viendra / restera / achètera pas, et l’investissement dans l’acquisition / le marketing / le développement / … etc aura été fait en pure perte.

Pourquoi, dans ce contexte, le choix de la plateforme e-commerce est une décision importante pour la performance web?

L’utilisation d’un CMS pour créer un e-store est un bon choix tactique. Il vous permet de vous concentrer sur :

  • La vente, plutôt que sur les aspects techniques de la gestion d’un e-store,
  • Le référencement et le marketing,
  • Ou même, sur les petits détails de votre catalogue en ligne.

Cependant, l’utilisation d’un CMS au lieu d’une plateforme personnalisée pour un e-shop n’est pas sans conséquences :

  • Par défaut, ils implémentent souvent de nombreuses fonctionnalités qui pourraient ne pas être utiles, ce qui peut rendre le système assez lourd et lent au début.
  • Ils peuvent être plus ou moins sujets aux bugs, aux ralentissements ou même aux temps d’arrêts; selon la façon dont le CMS est construit et personnalisé après installation.

Donc, quand il s’agit de votre vitesse et du taux de conversion, choisir la bonne plateforme e-commerce pour votre e-store est crucial.

Et c’est pourquoi, pour la deuxième année consécutive, nous avons décidé de mener une étude sur la performance de 7 plateformes majeures, connues ou nouvelles, qui semblent faire fureur en 2017. 😉

L’idée est d’établir un classement, et de découvrir quelle est la plateforme qui offre l’expérience la plus stable et la plus rapide tout au long du tunnel de vente.

Donc, sans plus tarder, voici nos compétiteurs pour cette édition 2017 :

Vous remarquerez sur le graphique ci-dessous, représentant la proportion d’utilisation mondiale pour chacun de nos CMS choisis, que certains dans notre sélection ont des communautés assez petites. Mais nous croyons fermement que ces CMS présentent de grands espoirs pour l’avenir du e-commerce, en termes de technologie, alors nous avons décidé de les tester quand même.

MÉTHODOLOGIE DE L’ÉTUDE

Comment avons-nous sélectionné les sites web pour l’étude ?

Comme pour notre étude sur les plateformes 2016, l’étude a été réalisée sur un panel de 120 sites web (20 par technologie), ayant un classement Alexa entre 200 000 et 600 000. Les valeurs moyennes tournent autour du rang 430 000, ce qui représente des sites web d’environ 67 000 visiteurs / mois.

Le choix d’une telle amplitude dans le ranking donne plus de représentativité à l’étude, car ces sites web sont plus susceptibles de respecter les normes minimum d’UX et de performance.

Comment avons-nous analysé la performance?

Les données ont été recueillies à l’aide de notre outil de surveillance, Quanta : il reproduit le comportement d’un visiteur passant par le tunnel de vente classique (Accueil > Catégorie > Sous-catégorie > Produit > Panier), et analyse la vitesse et la disponibilité de chaque page depuis la page d’accueil jusqu’au panier.

Les sites sélectionnés sont analysés chaque minute, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, pendant 14 jours. L’outil parcourt les cinq pages principales du site (pages correspondant au tunnel de vente, ndlr), chaque minute. Et ce, pour chaque site sélectionné pour l’étude. Cela représente un total de 600 clics par minute, et un montant total de 12 millions de requêtes HTTP pour toute l’étude.

Les chiffres présentés tout au long de l’étude sont les valeurs médianes pour chaque page d’un tunnel de vente, sur les 20 sites sélectionnés par CMS. En d’autres termes, pour un meilleur confort de lecture, nous avons affiché les résultats médians pour tous les sites web, par CMS.

Pour chaque technologie, nous avons créé un résumé sous la forme d’une illustration, affichant les taux de disponibilité et le temps moyen de chargement des pages, pour chaque étape d’un tunnel de vente classique.

Petite précision. Vous remarquerez peut-être que plus vous avancez dans le tunnel de vente, plus les résultats seront susceptibles de diminuer. Cela est parfaitement normal puisque les résultats sont ajoutés à chaque résultat de l’étape qui suit.

Et maintenant, arrêtons de tergiverser, et lançons nous ! 😉

ETUDE

WooCommerce

WooCommerce est la plateforme de e-commerce leader sur le marché. Gratuit et facile à utiliser, il fonctionne comme une extension de WordPress, et donc :

  • Ne nécessite pas d’hébergeur externe,
  • Utilise les mêmes plugins que ceux pour WordPress (ex: pour le référencement, c’est Yoast SEO),
  • A de nombreux thèmes et plugins disponibles pour améliorer les e-stores,
  • Et est très évolutif, ce qui en fait une bonne solution pour les grandes et les petites entreprises.

Mais même avec tous ces avantages techniques, il est trop tôt pour déclarer WooCommerce comme la solution idéale pour la performance. C’était déjà le cas en 2016, et il en va ainsi aujourd’hui encore.

Le test de performance montre que les résultats de WooCommerce en termes de disponibilité et de temps de réponse moyen (TRM) sont encore trop moyens.

Le temps moyen de chargement de la page pour tous les e-store surveillés est de 0,63 seconde (s), ce qui est correct, mais pas génial, étant donné que le seuil de l’immédiateté, le saint graal de la performances web recommandé par Google lui-même, est de 100 millisecondes (ms). De plus, sur les 20 sites web testés, nous avons remarqué un grand écart entre les différents TRM; prouvant que WooCommerce n’est pas une plateforme fiable dans sa configuration «tout juste sorti de la boîte». Par exemple, un des paniers a chargé en 4,14 s !

Cependant, il est vrai que les résultats sont bien meilleurs que ceux de l’année dernière. La page d’accueil et le panier restent des goulets d’étranglement de la performance web, mais nous avons aussi vu une augmentation de 20% de la vitesse pour ces deux étapes.

Pour la disponibilité, WooCommerce vient en 3ème position de notre concours. Avec son taux de disponibilité de 99,87% en moyenne (0,35% de plus que l’année dernière), la solution est stable, même si elle représente toujours un temps hors ligne de 13 minutes chaque semaine, en moyenne.

Graph WooCommerce 2017

En conclusion, malgré ses avantages techniques exceptionnels et sa disponibilité accrue et son temps de réponse moyen, WooCommerce tel qu’il est souvent configuré ne peut être considéré comme une référence en matière de performance. Bien sûr, dans une certaine mesure, vous pouvez surmonter sa lenteur en :

  • Utilisant un hébergeur spécialisé dans les sites web WordPress et WooCommerce,
  • Utilisant des modules supplémentaires comme WP Rocket,
  • Compressant les images grosses et lourdes,
  • Ou en mettant en cache le maximum d’éléments dans votre code.

Shopify

La solution canadienne Shopify est très simple à utiliser si vous souhaitez lancer une plateforme de e-commerce. Elle a été créée en 2006, afin de construire un site web complet en dix minutes, maximum.

Shopify est une plateforme tout-en-un pour le e-commerce, qui ne nécessite aucune connaissance de développement pour la mettre en place. Il vous suffit de créer en ligne votre catalogue avec les articles, les textes et les images dont vous avez besoin. Le squelette du site et les thèmes de personnalisation sont déjà fournis lors de l’abonnement à la solution.

Shopify n’est pas seulement simple, mais aussi très performant. Encore! Les données extraites de notre étude révèlent qu’en moyenne, les pages web sont chargées en 0,35 s, alors que Google recommande seulement une moyenne de 0,50 s pour les temps de chargement ! Grâce à ses temps de réponse rapides et ses résultats généraux, Shopify offre une très bonne expérience utilisateur globale.

Graph Shopify 2017

Mais contrairement à l’année dernière, Shopify ne peut pas être considéré comme LA solution la plus stable. Il vient en fait 6ème, avec sa disponibilité moyenne de 99,83% du tunnel de vente (contre 99,95% l’année dernière). Bien sûr, cela peut s’expliquer par l’augmentation des incidents de disponibilité à travers le monde, et qui n’ont pas impactés que Shopify, mais cela reste un peu décevant pour notre Champion de La Performance Web 2016. Cela représente une indisponibilité de 17 minutes par semaine.

De telles performances peuvent s’expliquer par le fait que Shopify est une plateforme Saas complète; ce qui signifie qu’il gère à la fois le CMS et son hébergement. Cette spécificité est définitivement un avantage concernant les temps de chargement et la disponibilité, mais l’inconvénient est que lorsque les serveurs de Shopify sont en panne ou subissent un ralentissement, tous les sites hébergés sont affectés de la même manière. D’ailleurs, si vous voulez en savoir plus sur ce sujet, j’ai écrit un blog post sur l’impact de l’attaque Dyn DNS de 2016, sur les sites Shopify. Vous pouvez le trouver ici.

Magento

Créé en 2008, Magento est une solution de e-commerce open-source, avec une grande communauté active, de nombreuses extensions dédiées, et fournissant une assistance avancée aux utilisateurs. C’est actuellement la plateforme leader pour le e-commerce en Europe, avec plus de 230 000 sites web utilisant cette technologie.

Cependant, à ce jour, Magento reste assez difficile à maîtriser, en raison de son architecture et de toutes ses fonctionnalités. Des développeurs qualifiés sont souvent nécessaires pour entreprendre quelque modification que ce soit.

Au cours de notre étude, nous avons pu constater qu’en 2016, Magento était une plateforme plutôt stable puisque le taux de disponibilité était en moyenne de 99,89%, ce qui est supérieur  au taux de 99,71% en 2015. Le taux de disponibilité pour les étapes Sous-Catégorie, Produit et Panier est beaucoup plus satisfaisant. Et il se classe donc en 3ème position en termes de disponibilité générale.

Bien que les sites web de Magento soient les plus fréquentés (avec une moyenne de 3 000 visiteurs par jour), ils ne sont pas les plus rapides ! Les résultats ont montré que les pages, qui composaient le tunnel de vente d’un utilisateur classique, ont été chargées en moyenne en 0,60 s, ce qui dépasse l’objectif « moins de 500 millisecondes » défini par Google. Et même si le temps de réponse moyen de la page Produit a été réduit de moitié depuis l’année dernière, il reste loin des voitures de course comme Shopify.

Néanmoins, le temps de chargement du panier de Magento est raisonnable avec un résultat de 0,58 s; qui est assez rapide pour retenir les clients jusqu’à la fin du tunnel de vente.

Graph Magento 2017

En conclusion, nous pouvons dire en toute sécurité que Magento est une machine complexe, ce qui le rend légèrement plus lent que la moyenne des autres solutions.

Pour améliorer ses performances, essayez d’utiliser Varnish, ou la fonctionnalité intégrée Full Page Cache, développée par Magento même. Ces deux systèmes de cache populaires peuvent vraiment stimuler votre e-store et l’aider à atteindre le sweet spot de 100 millisecondes, le seuil d’instantanéité.

PrestaShop

Depuis sa sortie publique en 2007, PrestaShop est un CMS très populaire en France. La solution est utilisée par 250 000 sites web à travers le monde et possède une communauté énorme (1 million de membres !).

PrestaShop est gratuit au téléchargement et à l’installation, et fournit des fonctionnalités de base nativement. Cependant, afin d’avoir un site web entièrement fonctionnel, il est nécessaire de télécharger des thèmes et des extensions sur le store PrestaShop. Choses qui sont rarement gratuites…

L’analyse de la performance des sites PrestaShop a montré des résultats moyens. La vitesse moyenne pour chaque page est de 0,65 s, le Panier étant la page la plus rapide à 0,56 s. Cela présente des résultats significativement meilleurs par rapport à l’année dernière, en particulier pour les pages Catégorie et Sous-Catégorie.

Toujours est-il que PrestaShop présente toujours un très bon taux de disponibilité (même si un peu diminué) de 99,90%, ce qui lui vaut la 2ème place dans notre compétition pour la Meilleure Disponibilité.

Graph PrestaShop 2017

Ces résultats peuvent bien sûr être améliorés en utilisant les nombreux outils d’optimisation et de cache fournis par la solution, ainsi que des services d’hébergement spécialement conçus pour PrestaShop, un CDN, ou encore des solutions de proxy inversé.

BigCommerce

BigCommerce est notre deuxième solution SaaS. Un CMS que nous avons choisi d’inclure dans cette édition 2017 de notre étude en raison de sa popularité croissante et de son utilisation par les entreprises de e-commerce. Créée en 2009 par Eddie Machaalani et Mitchell Harper, suite à une rencontre fortuite sur une chatroom en 2003, cette solution est recommandée aux entreprises de moyenne taille à croissance rapide.

Contrairement à un Magento ou à un Drupal Commerce, BigCommerce offre quelques options de personnalisation. Il existe quatre niveaux différents de prix – Standard, Plus, Pro et Enterprise -, qui offrent chacun des fonctionnalités et des services spécifiques. Donc, si vous recherchez une plateforme personnalisée, BigCommerce n’est pas fait pour vous.

Mais même si BigCommerce affiche fièrement son origine « Full-SaaS » quand on parle de personnalisation, cela reste un excellent choix lorsqu’il s’agit de performance web globale.

Comme vous pouvez le voir sur l’illustration ci-dessous, la plupart des indicateurs pour les étapes du tunnel de vente, pour la disponibilité et le TRM, sont dans le vert. Avec son temps de réponse moyen de 0,50 s, BigCommerce est une plateforme rapide. Ce temps de réponse le place en troisième position de notre classement pour le meilleur temps de réponse moyen, et correspond exactement à la recommandation de Google en matière de vitesse.

Graph BigCommerce 2017

Comme d’habitude pour beaucoup de CMS en SaaS, BigCommerce est également assez stable. Avec un taux de disponibilité moyen de 99,87%, BigCommerce semble être une option valable pour les sites de e-commerce.

Drupal Commerce

Nous avons monitoré un panel de e-stores Drupal Commerce. Créé en 2011, Drupal Commerce est une extension de Drupal, ajoutant au CMS d’origine toutes les fonctionnalités de e-commerce dont ont besoin les entreprises en ligne. C’est gratuit et open-source.

L’une des particularités de Drupal Commerce est d’être vraiment bien adapté pour le travail de référencement, ce qui permet aux sites de grimper dans le classement Google.

Drupal Commerce est une solution plutôt bonne en ce qui concerne la performance web. En effet, la médiane pour le temps de chargement des pages est de 0,56 s, ce qui représente la quatrième meilleure performance de toutes les technologies testées, très proche des solutions SaaS comme Shopify et BigCommerce!

Avec un taux de disponibilité de 99,86%, Drupal Commerce représente la sixième technologie la plus disponible parmi les CMS testés. Même si cela semble peu, Drupal Commerce reste une technologie fiable à utiliser pour un magasin de e-commerce.

Graph Drupal Commerce 2017

Cependant, il faut également avoir à l’esprit que créer et mettre à jour un site web basé sur Drupal Commerce n’est pas aussi simple que d’utiliser Shopify ou PrestaShop. Il faut une équipe dédiée de développeurs, et investir du temps et de l’argent dans la configuration.

Commerce Cloud, by Salesforce

Et enfin, il y a Commerce Cloud. C’est une plateforme de e-commerce basée sur le cloud, créée en 2004 par Stephan Schambach, et achetée en 2016 par Salesforce pour renforcer ses services de e-commerce.

Commerce Cloud a été conçu comme une plateforme SaaS complète avec une pincée de technologie prédictive, qui vise à gérer tous les aspects d’un e-business : hébergement, marketing et services à la clientèle. Comme vous pouvez le voir dans le tableau « CMS Proportion 2017 » au début de cette étude, Commerce Cloud n’est pas un CMS couramment utilisé pour le moment. Mais nous avons choisi de l’inclure dans notre étude parce que nous croyons que l’achat de la solution par Salesforce donnera à ce CMS des possibilités d’expansion.

Mais trêve de bavardages ! Examinons plutôt les résultats de notre test de performance web.

Si vous êtes avec nous depuis le début de cette étude, les résultats du graphique ci-dessous ne devraient pas être une surprise pour vous. 😉 Comme un Shopify ou un BigCommerce, Commerce Cloud présente d’excellents résultats en termes de disponibilité et de temps de réponse moyen des pages.

Graph Demandware 2017

Qu’est ce que je vous disais. Du vert presque partout! Commerce Cloud présente les meilleurs résultats globaux en termes de taux de disponibilité et de temps moyen de réponse des pages.

Le temps moyen de réponse des pages est de 0,35 s, avec un panier très rapide qui atteint 0,23 s. Ouaip. Cela se rapproche fortement du seuil d’immédiateté et représente des résultats assez impressionnants.

Mais Commerce Cloud n’est pas seulement rapide, il est également très stable. Avec son taux de disponibilité de 99,96% (ce qui représente seulement 5 minutes d’indisponibilité chaque semaine), c’est la plateforme numéro 1 en terme de fiabilité, pour cette année.

ET CETTE ANNÉE, LA MEILLEURE PLATEFORME POUR LA PERFORMANCE WEB EST…

Avant de dévoiler le nom de la championne de la performance web de cette année, nous avons pensé qu’il serait judicieux d’examiner plus précisément le taux de disponibilité et les temps de réponse moyens.

Comme nous l’avons déjà dit, chaque e-compagnie est différente, et ses caractéristiques uniques exigent un choix personnalisé de CMS. Même si la performance web dans son ensemble doit rester le facteur clef dans le choix d’un CMS, certaines entreprises souhaiteront se concentrer davantage sur la disponibilité ou sur le temps de réponse moyen.

Donc, sans plus attendre, voici les résultats pour le meilleur taux de disponibilité et le meilleur temps de réponse moyen.

Comme prévu, les plateformes Saas ont une bonne performance web, surtout en ce qui concerne les temps de réponse moyens (avantage possible uniquement parce qu’ils hébergent les sites eux-mêmes, au lieu d’utiliser un service d’hébergement externe et d’allouer du temps à la communication avec ce dernier). Mais nous pouvons également conclure que ce ne sont pas les plateformes les plus utilisées qui présentent les résultats les plus impressionnants. En outre, si vous comparez ces résultats au classement de l’année dernière, cela renforce l’idée selon laquelle les CMS, comme toute technologie, évoluent tout au long du temps et que les bons résultats d’hier ne signifient pas nécessairement le succès de demain.

Mais ces classements ne sont que des réponses partielles à notre question de départ : « Qui est la meilleure plateforme pour la performance web des sites de e-commerce en 2017? ». Donc, sans plus tarder, voici le podium définitif.

Roulement de tambour s’il vous plaît !

Nous sommes heureux d’annoncer que, après avoir pris en compte toutes les données fournies et analysées, la plateforme de e-commerce la plus performante est Commerce Cloud.

L’étude a révélé que les sites web sous Commerce Cloud ont tendance à être plus rapides et plus stables que les autres. Plus largement, cela semble être également le cas pour les autres sites fonctionnant grâce à des CMS en Saas, comme Shopify et BigCommerce.

BigCommerce est également une solution Saas complète rapide et fiable, ce qui lui octroie la deuxième place sur notre podium.

Et enfin, sur la 3ème marche de notre podium, nous trouvons Magento, qui représente toujours une option sûre et efficace en termes de performances web. Même si ce n’est pas le CMS le plus rapide ou le plus disponible, ses scores moyens dans ces deux domaines en font une plateforme bien équilibrée.

Bien sûr, si votre site tourne sous Prestashop, comme la plupart des sites de e-commerce français, ou WooCommerce, il n’y a pas de raison de s’alarmer ! Les résultats de toutes ces plateformes tiennent dans un mouchoir de poche et les écarts entre les différentes marches du podium sont bien souvent minimes. Mais nous partons du principe qu’un peu de saine compétition peut grandement faire progresser la prise en compte de la performance web par les éditeurs de ces solutions. 😉

Par ailleurs, nous avons pu constater lors de l’étude que des écarts importants pouvaient exister dans les performances de sites tournant sur la même technologie. Certains sites sont tout simplement mieux fine-tunés que d’autres. Ce qui ne fait que renforcer ma conviction (et le message que j’ai essayé de vous faire passer !) qu’un CMS ne sera jamais parfait de base, et que des optimisations pour coller au plus près des besoins spécifiques d’un site e-commerce sont absolument nécessaires.

LE MOT DE LA FIN

Ce podium conclut cette année la compétition du CMS le plus web performant !

Mais voici quand même un petit aperçu de notre édition de 2018.

Le responsable des opérations de QUANTA, Matthieu Rosinski, a testé la performance et la scalabilité de la nouvelle plateforme Oro à la pointe de la technologie, OroCommerce, et les résultats ont été très prometteurs ! Donc nous avons hâte que l’année prochaine arrive pour une version 2018 de cette étude, et espérons que nous aurons l’occasion de tester la performance web de ces sites. 😉

Rappelez-vous que la conclusion la plus importante à tirer est que la technologie utilisée pour un site web n’est pas le seul facteur clef pour obtenir de bonnes performances.

S’appuyer uniquement sur la disponibilité ou la vitesse native d’un CMS entraînera forcément de mauvaises performances et de nombreux problèmes. Ainsi, pour obtenir les meilleures performances possibles, il est crucial de s’appuyer sur une équipe professionnelle de développeurs, qui pourra maximiser l’optimisation du site, et améliorer la vitesse de chargement des pages. Et cela, même pour les plateformes Saas, qui, même si elles sont performantes dans leur configuration de base, nécessitent un réglage précis pour repousser davantage les limites de la performance web.

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What’s Up Quanta #9 – Quanta et Blackfire lancent leur intégration ! https://www.quanta.io/fr/blog-fr/actualites/whats-up-quanta-9-quanta-et-blackfire-lancent-leur-integration/ Tue, 14 Mar 2017 12:26:11 +0000 https://quanta.io/?p=10757 Nous pouvons en témoigner, vous faites parfois face à des problèmes applicatifs relativement complexes sur vos environnements de production. Suffisamment complexes en tout cas, pour faire perdre quelques cheveux à votre équipe de devs ! Pourquoi ? Tout simplement parce que la complexité de vos sites est croissante avec la multiplication de vos enjeux digitaux. […]

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Nous pouvons en témoigner, vous faites parfois face à des problèmes applicatifs relativement complexes sur vos environnements de production. Suffisamment complexes en tout cas, pour faire perdre quelques cheveux à votre équipe de devs !

Pourquoi ? Tout simplement parce que la complexité de vos sites est croissante avec la multiplication de vos enjeux digitaux.

Alors comment mieux vous aider à identifier le grain de sable dans l’engrenage, qui est susceptible de bloquer votre page de checkout ou encore l’ajout en panier ?

Depuis 3 ans, Quanta a développé un profiler pour PHP qui a la particularité de tourner en permanence en production pour surveiller vos applications. Mais nous avons voulu aller encore plus loin !

Nous sommes donc fiers de vous annoncer que Quanta dispose maintenant d’une intégration avec Blackfire, la solution de profiling applicatif leader des équipes de développement.

illu-integration-blackfire-in-quanta

Cette intégration vous permet de faire le pont entre 2 univers techniques importants :

  • Quanta couvre le périmètre des enjeux business sur votre environnement de production : la surveillance de votre tunnel de ventre, la vérification des subtilités de chaque point de configuration, et l’identification de fonctionnalités Backend et Frontend potentiellement lourdes dans le chargement de la page par vos internautes
  • Blackfire couvre le périmètre de l’ensemble de votre cycle de développement applicatif de sorte que chaque fonctionnalité soit correctement testée, benchée, validée avant d’arriver en production.

La connexion entre les 2 outils vous permet donc de regrouper enfin ces 2 univers.

Quelques exemples :

  • Lors d’une alerte (temps de réponse trop long ou code d’erreur HTTP), vous pourrez désormais générer depuis Quanta une trace Blackfire complète de l’exécution d’une page de l’environnement de production. Cette trace est extrêmement exhaustive et permet au développeur de comprendre dans les moindres détails ce qui se passe en production, sans qu’il n’ait à tenter de reproduire l’erreur en environnement de développement (ce qui est toujours une tâche ardue, les dev-ops parmi vous ne le savent que trop bien!).
  • Vous pourrez aussi créer les scénarios de tests Blackfire en vous basant sur les web scenarios configurés dans Quanta. L’avantage est que le développeur et le gestionnaire du site Ecommerce partage alors un référentiel commun.
  • Vous étiez en réunion et vous constatez qu’un problème a eu lieu sur la production ? Tout à été automatiquement enregistré dans Quanta et, maintenant, avec le niveau de détail permis par la solution Blackfire. De quoi ravir tout développeur qui sera en charge d’analyser le problème. 😉
  • En configurant l’intégration Blackfire dans votre dashboard, vous aurez directement accès aux analyses Blackfire effectuées automatiquement ou manuellement sur votre site, dans l’app Quanta.

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