Vitesse | Quanta https://www.quanta.io/fr/ Web Performance Management for Business, Uninterrupted. Mon, 14 Jun 2021 16:51:40 +0000 fr-FR hourly 1 Qu’est-ce que les Core Web Vitals, et comment s’adapter ? https://www.quanta.io/fr/blog-fr/vitesse/core-web-vitals-comment-s-adapter/ https://www.quanta.io/fr/blog-fr/vitesse/core-web-vitals-comment-s-adapter/#respond Mon, 14 Jun 2021 10:28:35 +0000 https://www.quanta.io/?p=17222 Si vous êtes un professionnel du marketing digital, l’information ne vous a probablement pas échappée, Google vient de sortir des nouveaux indicateurs clés de performance, nommé « Core Web Vitals » (littéralement “Signaux Web Essentiels” en français), qu’il sera capital de suivre et d’améliorer afin de continuer d’être bien référencé par le moteur de recherche. Cette mise […]

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Si vous êtes un professionnel du marketing digital, l’information ne vous a probablement pas échappée, Google vient de sortir des nouveaux indicateurs clés de performance, nommé « Core Web Vitals » (littéralement “Signaux Web Essentiels” en français), qu’il sera capital de suivre et d’améliorer afin de continuer d’être bien référencé par le moteur de recherche.

Cette mise à jour a fait l’objet d’une annonce de Google en 2020, et se retrouve désormais effective depuis le mois de Mai 2021.

Tout d’abord, est-ce que ces indicateurs remplacent les autres ? La réponse est « non ». Les Core Web Vitals, viennent s’ajouter aux métriques déjà présentes. « Speed Index », « Time To First Byte », « OnLoad », ces indicateurs resteront essentiels à suivre et à améliorer pour garantir une bonne fluidité de votre site, et être également bien noté par Google.

Les Core Web Vitals représentent donc un nouvel angle de vue, très complémentaire, sur la bonne fluidité de navigation sur un site.

Alors quels sont-ils et comment les suivre ?

 

Le « LCP » ou « Largest Contentful Paint »

Lors du chargement, l’algorithme du « LCP » va sélectionner l’élément le plus gros de la page et mesurer le moment précis où il apparait. La raison de cette indicateur vient du fait d’un internaute réel va probablement ressentir une certain sentiment de satisfaction dès lors que ce gros élément apparait dans la page, lui permettant de penser que le chargement de la page suit son cours de façon efficace.

Au sein de Quanta, nous avons décidé d’identifier automatiquement l’élément le plus gros, qui a été choisi par l’algorithme, afin que les équipes de développements web puissent favoriser un chargement plus rapide de cet élément en particulier :
Largest Contentful Paint
L’idée avec l’amélioration du Largest Contentful Paint, est bien de plaire à Google, mais également d’améliorer l’expérience réelle de l’utilisateur.

 

Le « FID » ou « First Input Delay »

Le First Input Delay est une mesure particulièrement intéressante car elle va démontrer la réactivité du site face à un clic réalisé par l’utilisateur. Nous avons tous vécu ce moment, en particulier sur mobile, où notre périphérique est tellement occupé à gérer un contenu très riche sur une page, que l’action de cliquer va prendre plusieurs secondes avant de produire une réaction.

Ce temps d’attente est très frustrant pour l’utilisateur. Si ce temps se prolonge, il va certainement cliquer plusieurs fois sur l’écran, pensant que l’action n’a toujours pas été prise en compte par son périphérique du fait d’un problème potentiellement matériel. L’utilisateur se demande alors « Peut-être que l’écran ne répond plus ? Ai-je perdu le réseau ? », en fait il ne s’agit de rien de cela, généralement c’est le navigateur en lui-même qui est occupé a traiter l’exécution de scripts en arrière plan.

Google décide donc ici de résoudre un nouveau type de problème, bien présent sur la plupart des sites, mais qui n’avait pas été adressé.

Concrètement, la mesure du « FID » démarre au moment où l’internaute réalise un clic, et se termine au moment où le navigateur commence à traiter ce clic. On imagine donc que ce délai doit être presque instantané ! Au risque, sinon, de générer de la frustration chez l’internaute à chaque seconde qui passe.

Pour approfondir la méthode de calcul du FID et ce qui permet de le réduire le « FID » avec vos développeurs, n’hésitez pas à consulter cet article technique de Fasterize sur le FID.

 

Le « CLS » ou « Cumulative Layout Shift »

Ce dernier indicateur a été conçu pour sanctionner les phénomènes de « glissement » dans le visuel d’une page.

Prenons un exemple : vous l’avez certainement vécu, ce moment où vous êtes en train de consulter un article de presse, vous lisez tranquillement le 2ème paragraphe, et hop (!) vous voila « téléporté » sans avertissement à un autre endroit du texte. Vous glissez alors en hauteur le texte sur votre mobile, et vous réalisez que votre paragraphe en cours est désormais un peu plus bas.

Que s’est-il passé exactement ? Ce n’est pas l’écran en lui-même qui s’est décalé vers le bas, mais un élément de la page qui s’est inséré plus haut, et qui a décalé l’ensemble du contenu ! Cela arrive encore malheureusement sur de nombreux sites, notamment lorsque l’on charge des contenus riches (bannières, vidéos, etc.) en haut de page, et qui arrivent assez tard.

Ces types de glissement sont très agaçants pour l’internaute, ils sont à proscrire.

 

Que peut-on en conclure ?

Comme on peut le voir dans la définition de ces 3 nouveaux indicateurs, mais en particulier dans le cas du « FID » et du « CLS », Google a décidé d’envoyer un signal très fort en direction des équipes digitales, pour les pousser à améliorer le confort de l’internaute, au delà de l’amélioration de la simple vitesse.

Chez Quanta, nous pensons que ce niveau d’exigence croissant est une bonne chose, il va permettre une nouvelle fois d’améliorer la navigation sur le web, de la même manière que nous avons du adapter nos sites web pour les périphériques mobiles il y a quelques années.

Nous avons donc décidé d’inclure le suivi et l’analyse des Core Web Vitals par défaut dans notre solution de Digital Expérience Monitoring. Puisque ces indicateurs nécessitent une attention particulière, autant les suivre dans le temps, pour l’ensemble des pages de votre site afin d’obtenir les meilleurs scores possibles :
Cumulative Layout Shift inside Quanta

Pour démarrer une analyse « one-shot » et rapide, vous pouvez utiliser les outils en ligne suivants :

Et si vous souhaitez mettre en place un cycle d’amélioration continue de ces indicateurs sur l’ensemble de vos pages, n’hésitez pas à nous contacter pour obtenir une démo de la solution Quanta.

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Loading time, Speed Index, Score Page Speed… Quels indicateurs suivre pour améliorer l’expérience utilisateur ? https://www.quanta.io/fr/blog-fr/transformation/indicateurs-experience-utilisateur/ Fri, 23 Feb 2018 14:24:12 +0000 https://quanta.io/?p=15301 La Web Performance concerne avant tout la vitesse et la santé de vos tunnels d’achat. Le temps d’affichage d’une page est donc extrêmement important. Il aura un impact direct sur le ressenti utilisateur et donc sur votre conversion et votre CA. Il convient donc de bien le monitorer, mais quelles métriques suivre ? Loading time, […]

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La Web Performance concerne avant tout la vitesse et la santé de vos tunnels d’achat. Le temps d’affichage d’une page est donc extrêmement important. Il aura un impact direct sur le ressenti utilisateur et donc sur votre conversion et votre CA.
Il convient donc de bien le monitorer, mais quelles métriques suivre ? Loading time, Speed Index, Score Page Speed… autant d’indicateurs de performance. Comment les utiliser et lesquels représentent mieux l’expérience utilisateur réelle ?


Nous vous proposons de revenir en quelques minutes sur ces indicateurs et comment les utiliser.

Loading time : une mesure de base un peu dépassée

Le loading time est le premier indicateur de performance qui a été utilisé. Il représente tout simplement le temps global de chargement de la page (jusqu’à l’affichage du dernier pixel).
Cet indicateur est intéressant à suivre, mais n’est pas représentatif de l’expérience client.
En effet, une page peut s’afficher progressivement et devenir interactive avant d’être complètement chargée. Ainsi l’utilisateur aura l’impression que la page s’est chargée plus rapidement.

Speed Index : une mesure pondérée du chargement

Le speed Index est une mesure du temps d’affichage qui tient compte de l’expérience utilisateur réelle. Il s’exprime en millisecondes. Plus le score est bas, plus la page s’affiche vite et le ressenti utilisateur sera bon. Concrètement, le speed Index représente le temps moyen d’affichage des pixels de la page au-dessus de la ligne de flottaison.
Prenons un exemple :

indicateur Affichage Progressif vs affichage non Progressif

La page A s’affiche progressivement (30% des pixels à 0,5 secondes, 70% à 1 seconde et 100% à 1,5 seconde) vs la page B qui s’affiche à 100% d’un coup à 1,5 seconde.

Graphique d'avancement du chargement page A vs page B

La page A et la page B auront donc le même loading time (1,5 seconde). Pourtant, le ressenti utilisateur sera bien meilleur sur la page A. Dans le cas A, puisque l’on voit la page s’afficher progressivement, on a un double effet positif du point de vue de l’internaute :

  • Il a une confirmation visuelle que la page est en train de se charger, ce qui l’aide à patienter et à garder son attention sur la page.
  • Il peut d’ores et déjà prendre connaissance d’une partie du contenu de la page, le temps d’attente n’est donc plus du temps “perdu”.

Le Speed Index va donc prendre cet différence en compte dans son calcul afin de valoriser l’affichage progressif. Ainsi, le Speed Index de la page A sera de 1000 ms quand celui de la page B sera de 1500 ms.

Qu’est-ce qu’un bon Speed Index ?
Il est communément admis qu’à partir d’une seconde d’attente, l’internaute perd le fil de sa réflexion, et qu’à partir de 3 secondes, plus de la moitié des visiteurs (53%) quittent le site. Par conséquent, on considère qu’un bon Speed Index doit être idéalement inférieur à 1000 ms. De 1000 à 3000 ms, la navigation reste “acceptable” et au-delà de 3000 ms il faut l’améliorer absolument sous peine de constater une perte considérable de visiteurs frustrés.

Score Page Speed : un indicateur de suivi de bonnes pratiques

Le Score Page Speed est un indicateur très différent. Il ne représente pas le temps d’affichage d’une page, mais le suivi de bonnes pratiques édictées par Google.
Le score Page Speed est composé d’une note globale sur 100 qui est la moyenne des notes de chacune de ces différentes bonnes pratiques.

indicateur Score Page Speed

Google Score Page Speed n’est donc pas un indicateur représentant le ressenti utilisateur, mais plutôt un outil qui va donner des axes d’optimisation.

En conclusion, il existe de nombreux indicateurs pour suivre la performance d’affichage de vos pages. Mais in-fine, l’important est de s’assurer du ressenti utilisateur. Dans la matière, le Speed Index est la référence. En revanche, une fois que l’on a identifié quelles pages doivent être améliorées, il faut savoir comment le faire. C’est là que le Score Page Speed prend tout son sens…

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Google Speed Update : quand la performance web impact le SEO, comment préparer son site mobile ? https://www.quanta.io/fr/blog-fr/marketing-digital/google-speed-update-quand-la-performance-web-impact-le-seo-comment-preparer-son-site-mobile/ Thu, 08 Feb 2018 16:27:49 +0000 https://quanta.io/?p=14797 Google a annoncé le 17 janvier dernier une modification de son algorithme de référencement des sites pour les terminaux mobiles. Nommée “Speed Update”, cette mise à jour sera effective dès juillet 2018 et prendra en compte la performance web (rapidité d’affichage des sites). Cette évolution majeure nécessite que les e-commerçants adaptent leur site mobile s’ils […]

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Google a annoncé le 17 janvier dernier une modification de son algorithme de référencement des sites pour les terminaux mobiles. Nommée “Speed Update”, cette mise à jour sera effective dès juillet 2018 et prendra en compte la performance web (rapidité d’affichage des sites).
Cette évolution majeure nécessite que les e-commerçants adaptent leur site mobile s’ils ne veulent pas voir une baisse de leur trafic.

A l’instar des recherches Google sur desktop, à partir de juillet, les recherches mobiles prendront elles aussi en compte le critère de vitesse. La firme de la Silicon Valley a en effet exprimé qu’un contenu sur mobile, même très pertinent, sera déclassé des pages de résultats dans le moteur de recherche si ses pages sont trop longues à charger.

Il est communément admis que la vitesse de chargement a un impact fort sur le taux de conversion et par conséquent sur les performances globales des ventes en ligne.
Avec cette annonce, Google va plus loin en indiquant qu’un site mobile dont la web performance laissera à désirer perdra en visibilité en étant moins bien référencé. L’effet direct sera donc une diminution du nombre de visites sur un site.
Le chiffre d’affaires d’une boutique en ligne étant lié à ces deux facteurs, c’est donc toute la rentabilité du site qui est remise en cause avec cette mise à jour.

Alors qu’en juin 2017, 56% des visites de sites en France ont été réalisées depuis un mobile (source DN/Médiamétrie et eStat), les e-commerçants se doivent de ne plus penser simplement “mobile first” mais bien “fast mobile first”, au risque de voir leur activité commerciale mise en péril. Un changement de vision imposé par le géant américain pour garantir l’expérience utilisateur et qui induit une nécessaire évolution des préoccupations des vendeurs en ligne.

Avec cette modification annoncée, les e-commerçants doivent donc travailler sur la performance web sur mobile. Voici la marche à suivre, éprouvée auprès de plus de 500 e-commerçants, pour éviter le coup d’epée du célèbre moteur de recherche d’ici juillet :

1/ Identifier les pages clés
Le référencement naturel Google représente une source de trafic majeure pour les sites e-commerce. En fonction de leur recherche et du référencement Google, les internautes ne vont pas tous arriver sur la même page. Il convient donc dans un premier temps d’identifier les pages sur lesquelles les internautes atterrissent le plus afin de concentrer ses efforts sur celles-ci.
L’approche la plus rentable et la plus pragmatique est bien de prendre note des pages les plus importantes pour son activité commerciale et de concentrer ses efforts sur celles-ci.

2/ Comparer la vitesse des pages clés avec celles des concurrents
En utilisant la page de test automatique fournie par Google, il est possible de comparer son site à celui du concurrent. A la fin du test, il suffit de sélectionner son industrie et de constater si l’on se situe dans les bons ou les mauvais élèves.

3/ Optimiser
Parmi les recommandations les plus importantes :
– utiliser un système de cache (CDN)
– activer la compression sur son serveur
– compresser et redimensionner les images afin de fournir à l’internaute du contenu toujours parfaitement adaptée à son terminal
La liste des optimisations à mener (et à maintenir dans le temps !) est longue et là aussi Google fourni PageSpeed Insights, un outil qui permet de faire un état des lieux à l’instant T de la mise en place de ces bonnes pratiques sur le site.

4/ Surveiller
Un site e-commerce est une machine complexe et perpétuellement en mouvement. Chaque semaine, un site subit plusieurs modifications qui peuvent entraîner de nouveaux ralentissements ou des perturbations. Si ces problèmes de performance ne sont pas identifiés et corrigés avant le prochain passage de la sonde Google, elles peuvent entraîner de lourdes répercussions sur le référencement. La mise en place d’un système de mesure en continu, d’alerte et d’identification des ralentissements est par conséquent nécessaire à la réussite d’un site sur le long terme.

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Pourquoi utiliser un CDN est crucial pour votre performance web https://www.quanta.io/fr/blog-fr/transformation/utiliser-un-cdn-est-crucial-pour-votre-performance-web/ Thu, 21 Dec 2017 15:16:34 +0000 https://quanta.io/?p=14677 Chez Quanta, notre première préoccupation est votre performance web. Notre but est de devenir le meilleur co-pilote qui soit pour vous accompagner dans le succès de votre projet. Et c’est pourquoi aujourd’hui, j’ai décidé de vous parler un peu des CDNs. Comme vous le savez certainement, le secret d’un site de e-commerce qui marche, c’est […]

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Chez Quanta, notre première préoccupation est votre performance web. Notre but est de devenir le meilleur co-pilote qui soit pour vous accompagner dans le succès de votre projet. Et c’est pourquoi aujourd’hui, j’ai décidé de vous parler un peu des CDNs.

Comme vous le savez certainement, le secret d’un site de e-commerce qui marche, c’est la vitesse. Speed est ce qui soutient votre expérience utilisateur, les bons résultats de vos temps de chargement, et, par extrapolation, ce qui affecte grandement votre chiffre d’affaire.

Et c’est précisément pourquoi utiliser un CDN devrait faire partie des flèches dans votre carquois d’optimisations.

Qu’est-ce qu’un CDN ?

Un CDN, ou Content Delivery Network, est un réseau de serveur qui s’étend sur tout le globe.

Ces serveurs, appelés CDN Nodes, ou Edge nodes, mettent en cache tout le contenu statique de votre site. Et quand je dis contenu statique, je parle bien sûr de ce que les utilisateurs passent le plus clair de leur temps à attendre : les images, le CSS, les fichiers JavaScript, …etc.

Crédit illustration: Gtmetrix

En d’autres termes, les Edge nodes stockent le contenu de votre site dans plusieurs endroits, et le node le plus près géographiquement de votre utilisateur est le node qui lui livrera le contenu de votre site.

Par exemple, au lieu d’attendre du contenu hébergé sur un serveur aux US, un utilisateur en Espagne pourra avoir accès à votre contenu stocké sur un node en Italie. Tout cela réduisant drastiquement la latence dans l’obtention des datas.

Pourquoi un CDN est-il le meilleur allié de votre performance web ?

Il y a trois raisons principales qui font qu’il est fortement recommandé d’utiliser un CDN lorsque votre but est d’améliorer la vitesse, l’UX, et la stabilité de votre plateforme. Et ce sont les suivantes :

  • Utiliser un CDN réduit le risque de latence

Comme je l’ai dit plus haut, un CDN stocke le contenu statique de votre site dans des Edge nodes, et distribue votre contenu par le biais du node le plus proche géographiquement de votre utilisateur final.

Le premier impact d’un CDN sur votre vitesse globale est donc que vos utilisateurs n’ont plus à attendre la réponse du serveur principal, mais peuvent l’obtenir dans l’instant. Si votre site est hébergé dans un pays (ou même continent) différent de votre utilisateur, les temps de chargement peuvent être grandement impactés par une latence inhérente à la distance physique.

Crédit illustration : Incapsula

Ainsi, un CDN améliore votre vitesse et votre expérience utilisateur.

  • Utiliser un CDN réduit le risque de crash

Le second gros avantage de l’utilisation d’un CDN réside dans sa capacité à réduire le risque d’indisponibilité du site du fait d’un pic de trafic.

Comme nous l’avons dit à de nombreuses reprises, si la vitesse est la clef de votre performance web, la stabilité joue également un grand rôle dans le succès de votre site. Il n’y a donc rien de pire pour votre chiffre d’affaire qu’un pic de trafic imprévu causant le crash de votre site.

En permettant à vos utilisateurs d’accéder à votre contenu par le biais du Edge node le plus proche d’eux, vous réduirez le risque de surcharge en répartissant la bande passante entre plusieurs serveurs, plutôt que de voir votre serveur principal supporter tout le poids du trafic.

  • Utiliser un CDN améliore la sécurité

Le troisième avantage d’un CDN est son impact sur la sécurité de votre site.

Face à un nombre toujours croissant d’attaques DDoS, les sites internet doivent se tenir prêt et améliorer leur sécurité. Un CDN, en cela qu’il est situé à l’extérieur de votre architecture réseau, agira comme un bouclier pour votre serveur principal.

De plus, comme votre contenu statique est dupliqué au sein de votre CDN, si un Edge node venait à tomber, le reste du réseau pourrait alors lui suppléer et garantir l’accès à votre contenu pour tous les utilisateurs, même si dans ce cas, de la latence pourrait intervenir.

Un CDN peut donc devenir la première ligne de défense de votre architecture réseau.

Conclusion

Un CDN est véritablement une optimisation de niveau supérieur pour votre site. Il va grandement augmenter la vitesse de votre site, particulièrement si vous avez une base d’utilisateurs à l’international, et donc, améliorer vos temps de chargement, votre UX, et votre chiffre d’affaire.

Cependant, vous n’avez pas besoin de vous précipiter dessus pour l’implémenter dans votre architecture. C’est une option dans le cas où vous souhaiteriez repousser les limites de votre performance web.

Si vous êtes curieux de savoir si un CDN pourrait être pertinent pour votre site, sachez que vous pouvez analyser avec précision le temps d’exécution et la vitesse de toutes vos requêtes, dans la vue Waterfall de vos Web Scénarios, dans l’outil QUANTA.

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Comment HTTP/2 va booster votre Performance Web ! https://www.quanta.io/fr/blog-fr/guide-pratique/http2-va-booster-votre-performance-web/ Tue, 28 Nov 2017 02:48:10 +0000 https://quanta.io/?p=14381 Ceux d’entre vous qui sont de fréquents lecteurs de notre blog savent que nous sommes toujours à l’affût des nouvelles innovations technologiques qui peuvent améliorer la gestion de la Performance Web pour nos clients e-commerçants. Et c’est pourquoi aujourd’hui, j’ai choisi de parler un peu du nouveau protocole HTTP/2. HTTP/2 est une version nouvelle et […]

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Ceux d’entre vous qui sont de fréquents lecteurs de notre blog savent que nous sommes toujours à l’affût des nouvelles innovations technologiques qui peuvent améliorer la gestion de la Performance Web pour nos clients e-commerçants. Et c’est pourquoi aujourd’hui, j’ai choisi de parler un peu du nouveau protocole HTTP/2.

HTTP/2 est une version nouvelle et corrigée du protocole HTTP/1.1, et basée sur les innovations apportées par le projet SPDY. Les nombreux changements entre les versions 1.1 et 2 du protocole HTTP méritent vraiment d’être expliquées, et c’est ce que je vais faire ici, d’un point de vue purement Performance Web. En effet, HTTP/2 dispose également de nouvelles mesures de sécurité (notamment dues au contrecoup de l’attaque CRIME de 2012), mais ces spécificités ne seront pas abordées dans cet article.

HTTP/1.1, SPDY : La genèse de HTTP/2

Tout d’abord, rendons à César ce qui est à César : HTTP/1.1 a été créé il y a plus de 15 ans, et Internet a énormément changé depuis. Donc, quand on parle des insuffisances de HTTP/1.1, il faut garder cela à l’esprit.

Mais, même en considérant le contexte, HTTP/1.1 a vécu son temps. Pourquoi ? Tout simplement parce que HTTP/1.1 est bien trop gourmand en ressources.

Ce protocole fonctionne essentiellement en n’autorisant qu’une seule requête par connexion TCP. Au tout début, cette règle a été instaurée pour mieux contrôler la congestion créée par une grande quantité de requêtes.

En raison de la complexité croissante des pages web, les navigateurs ont tenté de contourner cette règle en utilisant jusqu’à 8 connexions TCP pour émettre des requêtes en parallèle. Mais non seulement cette technique est gourmande en ressources (en raison de la contrainte qu’elle impose au réseau, et donc au client et au serveur), mais elle n’est pas optimale (les connexions TCP finissent par « être en compétition » pour la bande passante, puisse qu’aucune hiérarchie n’existe entre elles).

Par ailleurs, certains ont essayé d’utiliser le pipelining HTTP (en utilisant une connexion TCP pour envoyer plusieurs requêtes) pour contourner la règle de base de HTTP/1.1. Mais, ce faisant, ils prenaient le risque de perdre des paquets si le premier en ligne devait être perdu (phénomène appelé Head of Line blocking).

Fonctionnement d’une requête classique HTTP, d’un pipelining, et d’un Head of Blocking, par Jeffrey Bosboom

L’effet négatif de HTTP/1.1 sur la performance web a finis par être jugé préjudiciable.

Ainsi, en 2009, le projet SPDY a été lancé, pour tenter de remédier aux insuffisances de HTTP/1.1. SPDY était un projet Google, qui visait à réduire les temps de chargement des pages, en implémentant le multiplexage (possibilité d’autoriser l’envoie de plusieurs demandes et réponses en même temps) et la priorisation des requêtes HTTP. Cette expérience de Google a progressivement gagné la reconnaissance des professionnels, et est largement utilisée de nos jours, même si les utilisateurs ne s’en rendent généralement pas compte. SPDY a donc été choisi pour servir de base à la première ébauche de HTTP/2.

Ce que HTTP/2 va apporter à la question de la performance web

Comme je le disais plus haut, HTTP/2 est très différent de HTTP/1.1. Il est donc temps de jeter un coup d’oeil aux innovations dédiées à la performance web qu’il apporte.

HTTP/2 EST BINAIRE.

Contrairement au HTTP/1.1 qui est textuel, HTTP/2 est binaire, et repose donc sur des champs de texte de taille fixe. Cela rend le travail de transfert et d’analyse sur les données beaucoup plus efficace, orienté pour le langage machine, et donc … plus rapide. Étant binaire, HTTP/2 est également moins sujet aux erreurs, ce qui peut définitivement améliorer les performances.

HTTP/2 EST COMPLÈTEMENT MULTIPLEXE ET N’UTILISE QU’UNE CONNEXION TCP.

Sur ce point, on peut vraiment voir l’influence du projet SPDY. Comme je l’ai déjà dit, au début, la règle de connexion TCP unique a été implémentée afin de réduire la congestion. Mais en raison de la complexité croissante des pages web, les navigateurs se sont mis à « tricher », perdant ainsi la philosophie derrière la règle. HTTP/2 réintroduit cette règle mais règle les problèmes de HTTP/1 :

  • Plusieurs requêtes et fichiers peuvent être transférés en même temps.

Diagramme du Multiplexage

  • Le traitement des paquets ne peut plus être bloquer si le premier paquet de la file est perdu, du fait de la disparition du systême de chaine de paquets.
  • Des morceaux de message peuvent désormais être utilisés par un autre message de manière à mutualiser le travail de requêtes.
  • La compétition entre les connexions TCP n’existe plus. Le client priorise les flux de requêtes qu’il fait, et se contente d’ajouter les nouvelles requêtes aux flux éxistants selon leur ordre d’importance (typiquement, les requêtes HTML et CSS seront classées dans un flux PRIORITY)

Le multiplexage et la connexion TCP unique permettent à un client d’utiliser une seule connexion pour toutes ses requêtes, et de fait, d’améliorer les temps de chargement et de réponse, et la vitesse générale. La vitesse étant un facteur clef de la performance web, son amélioration ne peut qu’être bénéfique pour l’expérience utilisateur.

HTTP/2 PERMET LE SERVER PUSH.

Cela permet à un serveur d’anticiper les besoins d’un utilisateur, en lui présentant des contenus susceptibles de l’intéresser, avant même qu’il n’y pense. Plus précisément, il permet au serveur de proposer en cache tous les éléments JavaScript, images et CSS associés à une requête HTML, dès que cette requête HTML est formulée par un navigateur.

Illustration du principe du Server Push, par David Attard

Conclusion

HTTP/2 va certainement amener la performance web des sites à un nouveau niveau. Et cela ne peut être qu’un bon point pour les sites de e-commerce qui sont de plus en plus l’objet de l’exigence des internautes. Mais seul le temps sera en mesure de dire s’il peut résister à l’évolution toujours plus rapide d’Internet et de ses usages.

Si vous souhaitez en savoir plus sur les spécificités de HTTP/2, je vous recommande de jeter un oeil sur le GitHub dédié, qui a été la source principale d’information pour cet article.

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Quel est le meilleur CMS pour la performance web des sites e-commerce ? – Edition 2017 https://www.quanta.io/fr/blog-fr/etudes-de-cas/meilleur-cms-pour-la-performance-web-des-sites-e-commerce-edition-2017/ Tue, 20 Jun 2017 14:13:59 +0000 https://quanta.io/?p=11433 INTRODUCTION Le moment est venu pour nous de publier l’édition 2017 de notre étude « Quelle est la meilleure plateforme e-commerce pour la performance web? » ! Pour ceux d’entre vous qui n’étaient pas là lors de la publication du blog post de l’année dernière sur la performance web, intitulé «What is the Best E-Commerce Platform for […]

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INTRODUCTION

Le moment est venu pour nous de publier l’édition 2017 de notre étude « Quelle est la meilleure plateforme e-commerce pour la performance web? » !

Pour ceux d’entre vous qui n’étaient pas là lors de la publication du blog post de l’année dernière sur la performance web, intitulé «What is the Best E-Commerce Platform for Web Performance?, laissez moi vous faire un petit rappel. 😉

Pourquoi la performance web est un enjeu majeur pour les entreprises de e-commerce ?

Eh bien, le calcul est en fait assez vite fait. 😉

« Le temps, c’est de l’argent », comme dit le proverbe. Donc, dans un domaine toujours en croissance, comme l’est le e-commerce qui représente déjà un chiffre d’affaires mondial de 1 915 milliards de dollars en 2016 (et qui pourrait augmenter de 20% chaque année dans un avenir proche), le temps est vraiment essentiel.

Et dans le monde du e-commerce, quel est le pire ennemi de la vitesse (et donc des revenus) ? Une mauvaise performance web.

C’est pourquoi il est facile d’imaginer pourquoi la plupart des entreprises, conscientes de l’importance du e-commerce et fortement investies sur le terrain, souhaitent tirer le meilleur parti de leur CMS et atteindre un haut niveau de performance et d’expérience utilisateur.

Tout simplement parce que dans leur esprit, si un e-store est lent, alors le client ne viendra / restera / achètera pas, et l’investissement dans l’acquisition / le marketing / le développement / … etc aura été fait en pure perte.

Pourquoi, dans ce contexte, le choix de la plateforme e-commerce est une décision importante pour la performance web?

L’utilisation d’un CMS pour créer un e-store est un bon choix tactique. Il vous permet de vous concentrer sur :

  • La vente, plutôt que sur les aspects techniques de la gestion d’un e-store,
  • Le référencement et le marketing,
  • Ou même, sur les petits détails de votre catalogue en ligne.

Cependant, l’utilisation d’un CMS au lieu d’une plateforme personnalisée pour un e-shop n’est pas sans conséquences :

  • Par défaut, ils implémentent souvent de nombreuses fonctionnalités qui pourraient ne pas être utiles, ce qui peut rendre le système assez lourd et lent au début.
  • Ils peuvent être plus ou moins sujets aux bugs, aux ralentissements ou même aux temps d’arrêts; selon la façon dont le CMS est construit et personnalisé après installation.

Donc, quand il s’agit de votre vitesse et du taux de conversion, choisir la bonne plateforme e-commerce pour votre e-store est crucial.

Et c’est pourquoi, pour la deuxième année consécutive, nous avons décidé de mener une étude sur la performance de 7 plateformes majeures, connues ou nouvelles, qui semblent faire fureur en 2017. 😉

L’idée est d’établir un classement, et de découvrir quelle est la plateforme qui offre l’expérience la plus stable et la plus rapide tout au long du tunnel de vente.

Donc, sans plus tarder, voici nos compétiteurs pour cette édition 2017 :

Vous remarquerez sur le graphique ci-dessous, représentant la proportion d’utilisation mondiale pour chacun de nos CMS choisis, que certains dans notre sélection ont des communautés assez petites. Mais nous croyons fermement que ces CMS présentent de grands espoirs pour l’avenir du e-commerce, en termes de technologie, alors nous avons décidé de les tester quand même.

MÉTHODOLOGIE DE L’ÉTUDE

Comment avons-nous sélectionné les sites web pour l’étude ?

Comme pour notre étude sur les plateformes 2016, l’étude a été réalisée sur un panel de 120 sites web (20 par technologie), ayant un classement Alexa entre 200 000 et 600 000. Les valeurs moyennes tournent autour du rang 430 000, ce qui représente des sites web d’environ 67 000 visiteurs / mois.

Le choix d’une telle amplitude dans le ranking donne plus de représentativité à l’étude, car ces sites web sont plus susceptibles de respecter les normes minimum d’UX et de performance.

Comment avons-nous analysé la performance?

Les données ont été recueillies à l’aide de notre outil de surveillance, Quanta : il reproduit le comportement d’un visiteur passant par le tunnel de vente classique (Accueil > Catégorie > Sous-catégorie > Produit > Panier), et analyse la vitesse et la disponibilité de chaque page depuis la page d’accueil jusqu’au panier.

Les sites sélectionnés sont analysés chaque minute, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, pendant 14 jours. L’outil parcourt les cinq pages principales du site (pages correspondant au tunnel de vente, ndlr), chaque minute. Et ce, pour chaque site sélectionné pour l’étude. Cela représente un total de 600 clics par minute, et un montant total de 12 millions de requêtes HTTP pour toute l’étude.

Les chiffres présentés tout au long de l’étude sont les valeurs médianes pour chaque page d’un tunnel de vente, sur les 20 sites sélectionnés par CMS. En d’autres termes, pour un meilleur confort de lecture, nous avons affiché les résultats médians pour tous les sites web, par CMS.

Pour chaque technologie, nous avons créé un résumé sous la forme d’une illustration, affichant les taux de disponibilité et le temps moyen de chargement des pages, pour chaque étape d’un tunnel de vente classique.

Petite précision. Vous remarquerez peut-être que plus vous avancez dans le tunnel de vente, plus les résultats seront susceptibles de diminuer. Cela est parfaitement normal puisque les résultats sont ajoutés à chaque résultat de l’étape qui suit.

Et maintenant, arrêtons de tergiverser, et lançons nous ! 😉

ETUDE

WooCommerce

WooCommerce est la plateforme de e-commerce leader sur le marché. Gratuit et facile à utiliser, il fonctionne comme une extension de WordPress, et donc :

  • Ne nécessite pas d’hébergeur externe,
  • Utilise les mêmes plugins que ceux pour WordPress (ex: pour le référencement, c’est Yoast SEO),
  • A de nombreux thèmes et plugins disponibles pour améliorer les e-stores,
  • Et est très évolutif, ce qui en fait une bonne solution pour les grandes et les petites entreprises.

Mais même avec tous ces avantages techniques, il est trop tôt pour déclarer WooCommerce comme la solution idéale pour la performance. C’était déjà le cas en 2016, et il en va ainsi aujourd’hui encore.

Le test de performance montre que les résultats de WooCommerce en termes de disponibilité et de temps de réponse moyen (TRM) sont encore trop moyens.

Le temps moyen de chargement de la page pour tous les e-store surveillés est de 0,63 seconde (s), ce qui est correct, mais pas génial, étant donné que le seuil de l’immédiateté, le saint graal de la performances web recommandé par Google lui-même, est de 100 millisecondes (ms). De plus, sur les 20 sites web testés, nous avons remarqué un grand écart entre les différents TRM; prouvant que WooCommerce n’est pas une plateforme fiable dans sa configuration «tout juste sorti de la boîte». Par exemple, un des paniers a chargé en 4,14 s !

Cependant, il est vrai que les résultats sont bien meilleurs que ceux de l’année dernière. La page d’accueil et le panier restent des goulets d’étranglement de la performance web, mais nous avons aussi vu une augmentation de 20% de la vitesse pour ces deux étapes.

Pour la disponibilité, WooCommerce vient en 3ème position de notre concours. Avec son taux de disponibilité de 99,87% en moyenne (0,35% de plus que l’année dernière), la solution est stable, même si elle représente toujours un temps hors ligne de 13 minutes chaque semaine, en moyenne.

Graph WooCommerce 2017

En conclusion, malgré ses avantages techniques exceptionnels et sa disponibilité accrue et son temps de réponse moyen, WooCommerce tel qu’il est souvent configuré ne peut être considéré comme une référence en matière de performance. Bien sûr, dans une certaine mesure, vous pouvez surmonter sa lenteur en :

  • Utilisant un hébergeur spécialisé dans les sites web WordPress et WooCommerce,
  • Utilisant des modules supplémentaires comme WP Rocket,
  • Compressant les images grosses et lourdes,
  • Ou en mettant en cache le maximum d’éléments dans votre code.

Shopify

La solution canadienne Shopify est très simple à utiliser si vous souhaitez lancer une plateforme de e-commerce. Elle a été créée en 2006, afin de construire un site web complet en dix minutes, maximum.

Shopify est une plateforme tout-en-un pour le e-commerce, qui ne nécessite aucune connaissance de développement pour la mettre en place. Il vous suffit de créer en ligne votre catalogue avec les articles, les textes et les images dont vous avez besoin. Le squelette du site et les thèmes de personnalisation sont déjà fournis lors de l’abonnement à la solution.

Shopify n’est pas seulement simple, mais aussi très performant. Encore! Les données extraites de notre étude révèlent qu’en moyenne, les pages web sont chargées en 0,35 s, alors que Google recommande seulement une moyenne de 0,50 s pour les temps de chargement ! Grâce à ses temps de réponse rapides et ses résultats généraux, Shopify offre une très bonne expérience utilisateur globale.

Graph Shopify 2017

Mais contrairement à l’année dernière, Shopify ne peut pas être considéré comme LA solution la plus stable. Il vient en fait 6ème, avec sa disponibilité moyenne de 99,83% du tunnel de vente (contre 99,95% l’année dernière). Bien sûr, cela peut s’expliquer par l’augmentation des incidents de disponibilité à travers le monde, et qui n’ont pas impactés que Shopify, mais cela reste un peu décevant pour notre Champion de La Performance Web 2016. Cela représente une indisponibilité de 17 minutes par semaine.

De telles performances peuvent s’expliquer par le fait que Shopify est une plateforme Saas complète; ce qui signifie qu’il gère à la fois le CMS et son hébergement. Cette spécificité est définitivement un avantage concernant les temps de chargement et la disponibilité, mais l’inconvénient est que lorsque les serveurs de Shopify sont en panne ou subissent un ralentissement, tous les sites hébergés sont affectés de la même manière. D’ailleurs, si vous voulez en savoir plus sur ce sujet, j’ai écrit un blog post sur l’impact de l’attaque Dyn DNS de 2016, sur les sites Shopify. Vous pouvez le trouver ici.

Magento

Créé en 2008, Magento est une solution de e-commerce open-source, avec une grande communauté active, de nombreuses extensions dédiées, et fournissant une assistance avancée aux utilisateurs. C’est actuellement la plateforme leader pour le e-commerce en Europe, avec plus de 230 000 sites web utilisant cette technologie.

Cependant, à ce jour, Magento reste assez difficile à maîtriser, en raison de son architecture et de toutes ses fonctionnalités. Des développeurs qualifiés sont souvent nécessaires pour entreprendre quelque modification que ce soit.

Au cours de notre étude, nous avons pu constater qu’en 2016, Magento était une plateforme plutôt stable puisque le taux de disponibilité était en moyenne de 99,89%, ce qui est supérieur  au taux de 99,71% en 2015. Le taux de disponibilité pour les étapes Sous-Catégorie, Produit et Panier est beaucoup plus satisfaisant. Et il se classe donc en 3ème position en termes de disponibilité générale.

Bien que les sites web de Magento soient les plus fréquentés (avec une moyenne de 3 000 visiteurs par jour), ils ne sont pas les plus rapides ! Les résultats ont montré que les pages, qui composaient le tunnel de vente d’un utilisateur classique, ont été chargées en moyenne en 0,60 s, ce qui dépasse l’objectif « moins de 500 millisecondes » défini par Google. Et même si le temps de réponse moyen de la page Produit a été réduit de moitié depuis l’année dernière, il reste loin des voitures de course comme Shopify.

Néanmoins, le temps de chargement du panier de Magento est raisonnable avec un résultat de 0,58 s; qui est assez rapide pour retenir les clients jusqu’à la fin du tunnel de vente.

Graph Magento 2017

En conclusion, nous pouvons dire en toute sécurité que Magento est une machine complexe, ce qui le rend légèrement plus lent que la moyenne des autres solutions.

Pour améliorer ses performances, essayez d’utiliser Varnish, ou la fonctionnalité intégrée Full Page Cache, développée par Magento même. Ces deux systèmes de cache populaires peuvent vraiment stimuler votre e-store et l’aider à atteindre le sweet spot de 100 millisecondes, le seuil d’instantanéité.

PrestaShop

Depuis sa sortie publique en 2007, PrestaShop est un CMS très populaire en France. La solution est utilisée par 250 000 sites web à travers le monde et possède une communauté énorme (1 million de membres !).

PrestaShop est gratuit au téléchargement et à l’installation, et fournit des fonctionnalités de base nativement. Cependant, afin d’avoir un site web entièrement fonctionnel, il est nécessaire de télécharger des thèmes et des extensions sur le store PrestaShop. Choses qui sont rarement gratuites…

L’analyse de la performance des sites PrestaShop a montré des résultats moyens. La vitesse moyenne pour chaque page est de 0,65 s, le Panier étant la page la plus rapide à 0,56 s. Cela présente des résultats significativement meilleurs par rapport à l’année dernière, en particulier pour les pages Catégorie et Sous-Catégorie.

Toujours est-il que PrestaShop présente toujours un très bon taux de disponibilité (même si un peu diminué) de 99,90%, ce qui lui vaut la 2ème place dans notre compétition pour la Meilleure Disponibilité.

Graph PrestaShop 2017

Ces résultats peuvent bien sûr être améliorés en utilisant les nombreux outils d’optimisation et de cache fournis par la solution, ainsi que des services d’hébergement spécialement conçus pour PrestaShop, un CDN, ou encore des solutions de proxy inversé.

BigCommerce

BigCommerce est notre deuxième solution SaaS. Un CMS que nous avons choisi d’inclure dans cette édition 2017 de notre étude en raison de sa popularité croissante et de son utilisation par les entreprises de e-commerce. Créée en 2009 par Eddie Machaalani et Mitchell Harper, suite à une rencontre fortuite sur une chatroom en 2003, cette solution est recommandée aux entreprises de moyenne taille à croissance rapide.

Contrairement à un Magento ou à un Drupal Commerce, BigCommerce offre quelques options de personnalisation. Il existe quatre niveaux différents de prix – Standard, Plus, Pro et Enterprise -, qui offrent chacun des fonctionnalités et des services spécifiques. Donc, si vous recherchez une plateforme personnalisée, BigCommerce n’est pas fait pour vous.

Mais même si BigCommerce affiche fièrement son origine « Full-SaaS » quand on parle de personnalisation, cela reste un excellent choix lorsqu’il s’agit de performance web globale.

Comme vous pouvez le voir sur l’illustration ci-dessous, la plupart des indicateurs pour les étapes du tunnel de vente, pour la disponibilité et le TRM, sont dans le vert. Avec son temps de réponse moyen de 0,50 s, BigCommerce est une plateforme rapide. Ce temps de réponse le place en troisième position de notre classement pour le meilleur temps de réponse moyen, et correspond exactement à la recommandation de Google en matière de vitesse.

Graph BigCommerce 2017

Comme d’habitude pour beaucoup de CMS en SaaS, BigCommerce est également assez stable. Avec un taux de disponibilité moyen de 99,87%, BigCommerce semble être une option valable pour les sites de e-commerce.

Drupal Commerce

Nous avons monitoré un panel de e-stores Drupal Commerce. Créé en 2011, Drupal Commerce est une extension de Drupal, ajoutant au CMS d’origine toutes les fonctionnalités de e-commerce dont ont besoin les entreprises en ligne. C’est gratuit et open-source.

L’une des particularités de Drupal Commerce est d’être vraiment bien adapté pour le travail de référencement, ce qui permet aux sites de grimper dans le classement Google.

Drupal Commerce est une solution plutôt bonne en ce qui concerne la performance web. En effet, la médiane pour le temps de chargement des pages est de 0,56 s, ce qui représente la quatrième meilleure performance de toutes les technologies testées, très proche des solutions SaaS comme Shopify et BigCommerce!

Avec un taux de disponibilité de 99,86%, Drupal Commerce représente la sixième technologie la plus disponible parmi les CMS testés. Même si cela semble peu, Drupal Commerce reste une technologie fiable à utiliser pour un magasin de e-commerce.

Graph Drupal Commerce 2017

Cependant, il faut également avoir à l’esprit que créer et mettre à jour un site web basé sur Drupal Commerce n’est pas aussi simple que d’utiliser Shopify ou PrestaShop. Il faut une équipe dédiée de développeurs, et investir du temps et de l’argent dans la configuration.

Commerce Cloud, by Salesforce

Et enfin, il y a Commerce Cloud. C’est une plateforme de e-commerce basée sur le cloud, créée en 2004 par Stephan Schambach, et achetée en 2016 par Salesforce pour renforcer ses services de e-commerce.

Commerce Cloud a été conçu comme une plateforme SaaS complète avec une pincée de technologie prédictive, qui vise à gérer tous les aspects d’un e-business : hébergement, marketing et services à la clientèle. Comme vous pouvez le voir dans le tableau « CMS Proportion 2017 » au début de cette étude, Commerce Cloud n’est pas un CMS couramment utilisé pour le moment. Mais nous avons choisi de l’inclure dans notre étude parce que nous croyons que l’achat de la solution par Salesforce donnera à ce CMS des possibilités d’expansion.

Mais trêve de bavardages ! Examinons plutôt les résultats de notre test de performance web.

Si vous êtes avec nous depuis le début de cette étude, les résultats du graphique ci-dessous ne devraient pas être une surprise pour vous. 😉 Comme un Shopify ou un BigCommerce, Commerce Cloud présente d’excellents résultats en termes de disponibilité et de temps de réponse moyen des pages.

Graph Demandware 2017

Qu’est ce que je vous disais. Du vert presque partout! Commerce Cloud présente les meilleurs résultats globaux en termes de taux de disponibilité et de temps moyen de réponse des pages.

Le temps moyen de réponse des pages est de 0,35 s, avec un panier très rapide qui atteint 0,23 s. Ouaip. Cela se rapproche fortement du seuil d’immédiateté et représente des résultats assez impressionnants.

Mais Commerce Cloud n’est pas seulement rapide, il est également très stable. Avec son taux de disponibilité de 99,96% (ce qui représente seulement 5 minutes d’indisponibilité chaque semaine), c’est la plateforme numéro 1 en terme de fiabilité, pour cette année.

ET CETTE ANNÉE, LA MEILLEURE PLATEFORME POUR LA PERFORMANCE WEB EST…

Avant de dévoiler le nom de la championne de la performance web de cette année, nous avons pensé qu’il serait judicieux d’examiner plus précisément le taux de disponibilité et les temps de réponse moyens.

Comme nous l’avons déjà dit, chaque e-compagnie est différente, et ses caractéristiques uniques exigent un choix personnalisé de CMS. Même si la performance web dans son ensemble doit rester le facteur clef dans le choix d’un CMS, certaines entreprises souhaiteront se concentrer davantage sur la disponibilité ou sur le temps de réponse moyen.

Donc, sans plus attendre, voici les résultats pour le meilleur taux de disponibilité et le meilleur temps de réponse moyen.

Comme prévu, les plateformes Saas ont une bonne performance web, surtout en ce qui concerne les temps de réponse moyens (avantage possible uniquement parce qu’ils hébergent les sites eux-mêmes, au lieu d’utiliser un service d’hébergement externe et d’allouer du temps à la communication avec ce dernier). Mais nous pouvons également conclure que ce ne sont pas les plateformes les plus utilisées qui présentent les résultats les plus impressionnants. En outre, si vous comparez ces résultats au classement de l’année dernière, cela renforce l’idée selon laquelle les CMS, comme toute technologie, évoluent tout au long du temps et que les bons résultats d’hier ne signifient pas nécessairement le succès de demain.

Mais ces classements ne sont que des réponses partielles à notre question de départ : « Qui est la meilleure plateforme pour la performance web des sites de e-commerce en 2017? ». Donc, sans plus tarder, voici le podium définitif.

Roulement de tambour s’il vous plaît !

Nous sommes heureux d’annoncer que, après avoir pris en compte toutes les données fournies et analysées, la plateforme de e-commerce la plus performante est Commerce Cloud.

L’étude a révélé que les sites web sous Commerce Cloud ont tendance à être plus rapides et plus stables que les autres. Plus largement, cela semble être également le cas pour les autres sites fonctionnant grâce à des CMS en Saas, comme Shopify et BigCommerce.

BigCommerce est également une solution Saas complète rapide et fiable, ce qui lui octroie la deuxième place sur notre podium.

Et enfin, sur la 3ème marche de notre podium, nous trouvons Magento, qui représente toujours une option sûre et efficace en termes de performances web. Même si ce n’est pas le CMS le plus rapide ou le plus disponible, ses scores moyens dans ces deux domaines en font une plateforme bien équilibrée.

Bien sûr, si votre site tourne sous Prestashop, comme la plupart des sites de e-commerce français, ou WooCommerce, il n’y a pas de raison de s’alarmer ! Les résultats de toutes ces plateformes tiennent dans un mouchoir de poche et les écarts entre les différentes marches du podium sont bien souvent minimes. Mais nous partons du principe qu’un peu de saine compétition peut grandement faire progresser la prise en compte de la performance web par les éditeurs de ces solutions. 😉

Par ailleurs, nous avons pu constater lors de l’étude que des écarts importants pouvaient exister dans les performances de sites tournant sur la même technologie. Certains sites sont tout simplement mieux fine-tunés que d’autres. Ce qui ne fait que renforcer ma conviction (et le message que j’ai essayé de vous faire passer !) qu’un CMS ne sera jamais parfait de base, et que des optimisations pour coller au plus près des besoins spécifiques d’un site e-commerce sont absolument nécessaires.

LE MOT DE LA FIN

Ce podium conclut cette année la compétition du CMS le plus web performant !

Mais voici quand même un petit aperçu de notre édition de 2018.

Le responsable des opérations de QUANTA, Matthieu Rosinski, a testé la performance et la scalabilité de la nouvelle plateforme Oro à la pointe de la technologie, OroCommerce, et les résultats ont été très prometteurs ! Donc nous avons hâte que l’année prochaine arrive pour une version 2018 de cette étude, et espérons que nous aurons l’occasion de tester la performance web de ces sites. 😉

Rappelez-vous que la conclusion la plus importante à tirer est que la technologie utilisée pour un site web n’est pas le seul facteur clef pour obtenir de bonnes performances.

S’appuyer uniquement sur la disponibilité ou la vitesse native d’un CMS entraînera forcément de mauvaises performances et de nombreux problèmes. Ainsi, pour obtenir les meilleures performances possibles, il est crucial de s’appuyer sur une équipe professionnelle de développeurs, qui pourra maximiser l’optimisation du site, et améliorer la vitesse de chargement des pages. Et cela, même pour les plateformes Saas, qui, même si elles sont performantes dans leur configuration de base, nécessitent un réglage précis pour repousser davantage les limites de la performance web.

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La vitesse d’un site internet, et le temps de chargement de ce denier pour un visiteur qui arrive depuis un moteur de recherche, sont essentiels. La vitesse est un paramètre qui peut influencer votre référencement.

Google le dit lui-même : « Un site présent dans un résultat de recherche ayant un temps de chargement faible par rapport à d’autres sites ayant un temps de chargement plus long, peut être promu. Inversement, les sites ayant des temps de chargement plus lents peuvent être rétrogradés ». Voici 5 conseils SEO pour améliorer la vitesse de votre site, et avoir une « promotion » par Google.

Optimisez votre base de données

La plupart des sites utilisent des bases de données pour stocker les informations. Le poids de celle-ci peut influer sur la vitesse de vos pages. Y ajouter un index est l’une des meilleures façons de trouver l’information plus rapidement. Certains temps de chargement très longs, suprieurs à 5 ou 10 secondes, peuvent être réduits à 1 ou 2 seconde avec un index bien construit.

Nettoyez votre code

Vous n’avez pas besoin de cinq programmes d’analyse de trafic, ni de codes lourds pour les vidéo intégrées, les widgets sociaux, etc…  Rappelez-vous que la simplicité est la clé. Chaque fois que vous ajoutez un autre code de suivi à votre page, des vidéo embarquées, ou tout élément qui demande un chargement indépendant (comme les iframes), alors vous alourdissez votre page. C’est la même chose pour les boutons d’actions. La plupart des boutons de partage sont à base de javascript, et génèrent une iFrame sur la page. Utilisez-les avec prudence.

Utilisez la mise en cache lorsque cela est possible

Lorsque vous visitez une page web pour la première fois, votre navigateur doit demander toutes les images, textes et scripts au serveur de site. Ils sont stockés dans le cache de votre navigateur de sorte que lorsque vous visitez d’autres pages sur le site, il vous suffit de télécharger les parties qui sont uniques, mais pas la totalité du site. Le stockage local vous permet de stocker des mégabits de données en utilisant le navigateur de vos visiteurs. L’utilisation de la mise en cache possède deux grands avantages :

  • Une amélioration de la vitesse : le visiteur accède aux ressources depuis sont ordinateur local, et ne doit pas attendre que le serveur lui délivre tout le contenu.
  • Des économies : Comme vous augmentez l’utilisation du stockage local, l’utilisation de votre serveur va diminuer. Cela signifie que vous devrez payer pour moins de bande passante et moins d’utilisation du serveur.

Optez pour un réseau de diffusion de contenu (CDN)

Imaginez que le serveur de votre site web se trouve physiquement en Région Parisienne. Votre site va se charger rapidement pour les locaux parce que les données n’ont qu’une courte distance à effectuer à partir du serveur jusqu’à l’utilisateur. Maintenant, imaginez un utilisateur qui veut visiter votre site et qui se trouve aux Etats-Unis. Les données doivent voyager outre-Atlantique. Chaque image, chaque vidéo, chaque fichier javascript, tous les fichiers CSS, doivent voyager. Ne serait-il pas merveilleux si une copie de la page pouvait exister dans un serveur à la fois à Paris et aux Etats-Unis ? C’est exactement ce que fait un réseau de diffusion de contenu (CDN).

Utilisez Page Speed Insights

Dans Google Webmaster Tools, vous avez accès à « PageSpeed ​​Insights ». Cet outil analyse la vitesse de chargement des pages de votre site, et vous donne des conseils sur la façon d’apporter des améliorations. Il est particulièrement intéressant parce que Google utilise une analyse assez similaire pour créer son index. Grâce à cet outil, vous voyez ainsi ce que Google voit. Vous pouvez apporter les bonnes corrections, et monitorer votre évolution.

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Si vous possédez un site e-commerce, vous connaissez sans doute déjà les règles fondamentales qui régissent votre activité. « Pour qu’un produit se vende, il doit être accessible ». Ce principe guide vos choix en matière d’ergonomie, de SEO, de marketing. Et si vous ajoutiez une nouvelle donnée ? « Pour qu’un produit se vende, il doit être accessible, rapidement ».

Analyse de l’impact de la vitesse de chargement sur le taux de conversion.

Oui, la vitesse est un facteur clé pour optimiser la conversion sur une boutique en ligne. Vous en doutez ? Les chiffres que nous avons compilés ici vont vous faire changer d’avis.

Sur internet, le temps, c’est de l’argent

La connexion à internet des Français s’améliore toujours. Accès au très haut débit, à la fibre, ils peuvent désormais surfer plus rapidement. Oui, mais les sites, eux, ont tendance à devenir plus lourds. Ajout de jQuery, de code de suivi pour le trafic, de flash… plusieurs briques logicielles sont utilisées, et ces technologies ont pour fâcheuse habitude d’alourdir les performances du site, et les délais de réponse serveur. Et alors ? L’internaute attendra un peu avant de voir la page. Si le site met environ 5 secondes à se charger (temps moyen souvent évoqué), cela ne change pas grand-chose. Faux.

Sachez que Google a observé qu’un ralentissement de 4/10e seulement de son moteur de recherche réduisait le nombre de requêtes par jour de 8 millions[i]. Chez Amazon, 100 millisecondes de latence ont pour effet une réduction de 1% de chiffre d’affaires. Les internautes ne sont pas patients. Ils quittent un site trop long à charger, entrainant une baisse du taux de conversion, et du chiffre d’affaires. La vitesse, un paramètre que vous pouvez négliger ? Non.

Ode à la vitesse

Prenons l’exemple de Walmart, grande chaine de distribution aux Etats-Unis. En constatant que le site se chargeait plus lentement que la concurrence (tel que eBay ou Amazon), Walmart a décidé d’agir. Pour chaque seconde gagnée au niveau du temps de chargement, le taux de conversion a augmenté de 2%. Pour chaque amélioration de 100ms, les revenus générés ont augmenté de 1%[ii] (comme pour Amazon).

En clair, les internautes abandonnent une page qui met trop de temps à se charger (généralement plus de 4 secondes). Les internautes sur mobile ont plus de patience, mais abandonnent eux aussi les pages trop longues à charger… Moralité, si vous avez une politique d’amélioration continue, qui vise à augmenter le taux de conversion, l’efficacité de votre référencement, et le chiffre d’affaires, cela doit se faire en agissant notamment sur la vitesse de votre boutique e-commerce !

[i] Chiffre disponible sur http://www.globaldots.com/how-website-speed-affects-conversion-rates/
[ii] Détail des actions de Walmart à lire ici : http://fr.slideshare.net/devonauerswald/walmart-pagespeedslide

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